Beyond XXXL, Freak Heat Waves

À l’académie du bizarre, les deux Montréalais de Freak Heat Waves sont premiers de classe. Leur fusion de post-punk galactique, de krautrock glauque et de synth-pop maladif a tout pour faire hausser les sourcils de l’auditeur agréablement surpris. La façon dont le groupe arrive à unir de façon (semi) harmonieuse toutes les idées absurdes qui lui passent par la tête relève de l’exploit. Pensez à Ariel Pink (Self Vortex, Bad Mutation) qui aurait un enfant gonflé aux stéroïdes avec John Maus (Moved You Right), de qui les gars de Soft Hair seraient nommés parrains (Sell a Line). Et disons que cet enfant écouterait des bandes originales de vieux films de science-fiction pour s’endormir… Guitare détraquée, drum machine lourd, voix de baryton blasé : est-ce qu’on décerne des médailles pour ceux qui transforment des attributs ordinaires en ensorcelante traversée psychotronique ? Sur la scène de la Casa del Popolo le 13 avril.
Freak Heat Waves - Self Vortex