Leonard Cohen n’est plus. Les basses vibrations de la voix du poète légendaire se sont tues.

 

L’un des compositeurs canadiens les plus estimés s’éteint à 82 ans, après une carrière prolifique où il aura chanté sur 14 albums. Cohen évoquait lui-même cette mort qui rôdait lors de la sortie de son album You want it darker. On l’y entend chanter « I’m ready my lord ».

 

En entrevue au Devoir, son fils Adam Cohen, avait confié que son père était souffrant, confiné à une chaise médicale orthopédique pour l’enregistrement de son dernier disque. La maîtrise de sa voix au fil des neuf chansons de l’album montrait pourtant une grande commande de son art.

 

Né en 1934 à Montréal, l’artiste a conservé sa petite maison de pierre grise près du boulevard Saint-Laurent et de l’avenue Mont-Royal. Celui qui est devenu un monument a entamé sa carrière musicale en 1967 ; il avait alors 33 ans et cinq livres derrière lui. Il a ensuite gagné l’estime par ses chansons traversées par des chœurs féminins et des arrangements. Sa voix unique, imposante, noble, impossible à confondre avec une autre, laissera sa marque.

 

Un message publié sur sa page Facebook indique qu’une commémoration aura lieu à Los Angeles dans les prochains jours. « Nous avons perdu l’un des visionnaires les plus adorés et prolifiques de la musique », y est-il écrit.