I Never Learn, Lykke Li

La Suédoise Lykke Li a du mal à sortir de son mal-être. Sur son précédent Wounded Rhymes, la chanteuse nous plongeait dans son chagrin à coups de tambour et de sonorités intrigantes. Trois ans plus tard, sur ce I Never Learn, elle ne semble pas encore sortie de sa torpeur, et nous, on commence à s’emmerder avec son incapacité à aimer, sa solitude, son coeur de fer et on en passe. On n’a rien contre la tristesse, mais elle est dite ici pas très habilement, sur un ton pleurnichard — certains audacieux feront un lien avec la voix de Nelly Furtado. En plus, Lykke Li offre une musique sans sel et répétitive, au point où on ne sait plus trop quelle chanson on écoute. Une exception, Love Me Like I’m not Made of Stone, où elle délaisse ses orchestrations à la fois vaporeuses et métalliques — sauf pour la voix, volontairement saturée. Grand avantage de I Never Learn : il ne dure que 32 minutes. Tant qu’à y être, réécoutez In Flames, de Kandle.




I Never Learn

Pop-rock

Lykke Li

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