Disque - Hélène Grimaud, Brahms: Concertos pour piano et orchestre nos 1 et 2
Autre pianiste star, autre disque très attendu. Hélène Grimaud avait enregistré le 1er Concerto de Brahms en 1998. Le CD avait fait très grand effet, marquant un véritable envol et renouveau artistique de la pianiste après une période de doutes, où son jeu s’était crispé. Il a fallu attendre 15 ans pour avoir le 2e Concerto, accompagné d’un réenregistrement du 1er. Un jeune loup, Andris Nelsons, remplace le vieux sage Sanderling… et on se dit que les vieux sages sont irremplaçables, même si le marketing musical tente de nous faire croire le contraire… Je ne trouve pas de grandes idées de direction, même si Nelsons cadre bien le discours, aidé en cela par les orchestres de Munich et de Vienne. Grimaud en découd avec le 2e Concerto avec la fièvre attendue. La déception vient du 1er Concerto, où la pianiste geint pendant une bonne partie du mouvement lent, ce qui, sauf pour les pervers, diminue notablement l’agrément d’écoute !