Musique - Marc-André Hamelin couronné meilleur album classique solo aux Juno

La formation Nickelback, gagnante de 12 prix Juno en carrière, était en nomination dans trois catégories lors du gala d’hier. Au gala hors des ondes, pour le prix du groupe de rock canadien, le quatuor s’est fait doubler à l’arrivée par Arkells, un jeune groupe de Hamilton.
Photo: Agence Reuters Patrick Doyle La formation Nickelback, gagnante de 12 prix Juno en carrière, était en nomination dans trois catégories lors du gala d’hier. Au gala hors des ondes, pour le prix du groupe de rock canadien, le quatuor s’est fait doubler à l’arrivée par Arkells, un jeune groupe de Hamilton.

Ottawa — Quatre artistes québécois ont été couronnés samedi, lors du gala hors des ondes des prix Juno de la musique canadienne, au cours duquel 34 des 41 trophées ont été présentés.

Le compositeur et pianiste montréalais Marc-André Hamelin a mérité un septième trophée pour l'album classique de l'année, catégorie «Solo ou musique de chambre», grâce à son album Sonate pour piano de Liszt.

La Mauricienne Sonia Johnson a aussi été récompensée, dans la catégorie «Meilleur album jazz vocal», grâce à Le carré de nos amours.

Le compositeur de musique électronique montréalais Tim Hecker a reçu, pour sa part, son premier trophée des prix Juno pour son album Ravedeath, 1972.

Enfin, le groupe de rock indépendant Malajube a reçu un trophée pour le meilleur album francophone, grâce à La caverne, devant Catherine Major (Le désert des solitudes), Coeur de pirate (Blonde), Fred Pellerin (C'est un monde) et Jérôme Minière (Le vrai le faux).

The Sheepdogs, un groupe de rock de la Saskatchewan, et la chanteuse torontoise Feist ont reçu deux trophées chacun, samedi. The Sheepdogs a mérité le Juno pour l'album de rock de l'année — devant un groupe de candidats incluant Sam Roberts Band et Sloan — et celui décerné au nouveau groupe de l'année.

Le groupe était en tournée australienne avec Joe Fogerty, mais les membres ont fait part de leur plaisir d'avoir remporté les deux prix.

«Nous sommes très heureux. Est-ce que 8 heures à Perth est trop tôt pour commencer à boire pour célébrer?»

De son côté, Feist a été honorée pour l'album alternatif de l'année, avec Metals, et pour avoir produit le meilleur DVD musical, grâce à son documentaire Look at What the Light Did Now.

Un an après avoir été privé de prix malgré six nominations et avoir assuré l'animation de la soirée, le rappeur torontois Drake a remporté le prix de l'album rap de l'année avec son nouveau disque, Take Care.

L'Albertaine Terri Clark a mérité le troisième Juno de sa carrière, 15 ans après avoir été couronnée pour la première fois, pour l'album country par excellence (Roots and Wings).

Monkeyjunk, un jeune groupe d'Ottawa, a gagné le Juno décerné au meilleur album de blues (To Behold), tandis que KEN Mode, un groupe de Winnipeg, a été récompensé pour le meilleur album dans la catégorie «Metal/Hard (Venerable)», un trophée décerné pour la première fois.

La formation Nickelback, dont les amateurs et les détracteurs sont nombreux, a été privée du titre de groupe de rock de l'année, se faisant doubler à l'arrivée par Arkells, un jeune groupe de Hamilton.

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