Le «24 heures» réduit ses éditions papier

L’annonce de lundi laisse présager que «24 heures» compte adopter un modèle semblable à celui de son concurrent, le journal «Métro».
Photo: Marie-France Coallier Le Devoir L’annonce de lundi laisse présager que «24 heures» compte adopter un modèle semblable à celui de son concurrent, le journal «Métro».

Après une pause prolongée de son édition imprimée après les fêtes de fin d’année, le quotidien gratuit 24 heures, distribué dans le réseau du métro de Montréal, a annoncé lundi que saversion papier ne sera plus publiée « sur une base quotidienne ».

« 2021 ouvre une toute nouvelle ère pour le 24 heures. Le journal papier ne sera plus publié sur une base quotidienne, mais c’est loin d’être la fin ! On vous revient avec plein de belles nouvelles ! » a annoncé le journal sur son compte Twitter lundi matin, sans plus de précisions.

Contactée par Le Devoir, la direction du quotidien, propriété de Québecor, n’a pas souhaité donner plus de détails, insistant sur le fait que « d’autres belles annonces suivront bientôt ».

Cette annonce laisse présager que 24 heures compte adopter un modèle semblable à celui de son concurrent, le journal Métro. Depuis septembre, la version imprimée du quotidien n’est publiée que deux fois par semaine — soit le mercredi et le vendredi — plutôt que cinq fois, comme avant la pandémie. Une décision qui découle d’une diminution des revenus publicitaires engendrée par la baisse d’achalandage dans les transports en commun. Métro avait même dû cesser complètement la distribution de sa version papier pendant trois semaines en août dernier.

De son côté, 24 heures avait tenu le coup en maintenant ses éditions papier cinq jours par semaine. Le journal avait toutefois annoncé que l’habituelle pause de l’édition imprimée durant le temps des Fêtes serait plus longue cette année pour permettre l’adaptation au confinement décrété par Québec. Pourtant, comme l’ensemble des médias, le quotidien fait partie des services essentiels qui peuvent continuer leurs activités durant la pandémie.

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