Le quotidien «24 heures» suspend son impression jusqu’en janvier

Comme l’ensemble des médias, le quotidien fait pourtant partie des services essentiels qui peuvent continuer leurs activités durant la pandémie.
Photo: iStock Comme l’ensemble des médias, le quotidien fait pourtant partie des services essentiels qui peuvent continuer leurs activités durant la pandémie.

La pause de l’édition imprimée du quotidien gratuit 24 heures, distribué dans le réseau du métro de Montréal, sera plus longue cette année durant le temps des Fêtes afin de s’ajuster en fonction du confinement jusqu’au 11 janvier décrété par Québec.

« Le 24 heures fera relâche à compter du 18 décembre pour la période des Fêtes et reviendra en janvier après la période de confinement et des mesures imposées par le gouvernement », a indiqué par courriel la direction du quotidien, propriété de Québecor. Ainsi, l’édition papier ne sera pas distribuée pendant trois semaines plutôt que deux. Aucun employé ne sera affecté par cette mise sur pause, assure-t-on, et les lecteurs pourront continuer de consulter les nouvelles du journal sur son site Internet.

« Nous suivons les directives du gouvernement de près. Il se peut que la pause soit un peu plus longue compte tenu des annonces du gouvernement », ajoute-t-on, laissant envisager une pause prolongée advenant un confinement plus long que prévu.

Comme l’ensemble des médias, le quotidien fait pourtant partie des services essentiels qui peuvent continuer leurs activités durant la pandémie. Le 24 heures n’a toutefois pas répondu à nos questions quant aux raisons motivant cette pause prolongée dans ce contexte.

Il se peut que la pause soit un peu plus longue compte tenu des annonces du gouvernement

 

Rappelons que Québec a annoncé mardi une nouvelle mise sur pause de l’activité économique, du 17 décembre au 11 janvier, afin de freiner la propagation de la COVID-19. Le télétravail sera de mise pour les employés de bureau des secteurs public et privé. Quant aux commerces non essentiels, ils devront fermer juste après Noël et jusqu’au 11 janvier.

Au moment où ces lignes étaient écrites, l’autre quotidien gratuit distribué dans le métro de Montréal, le Métro, n’avait pas répondu à nos appels concernant l’évolution du tirage du journal.

En raison de revenus publicitaires insuffisants engendrés par la baisse d’achalandage dans les transports en commun, Métro avait cessé la distribution de sa version papier pendant trois semaines en août. Depuis sa reprise en septembre, le journal imprimé n’est maintenant distribué que deux jours par semaine, soit le mercredi et le vendredi. La publication comptait cinq éditions, du lundi au vendredi, avant la pandémie.

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