«Le Devoir», en constante évolution

Les pupitreurs et l’équipe de direction se sont réunis vendredi, comme le prescrit le rituel, pour scruter chacune des pages du journal que vous tenez entre vos mains.
Photo: Guillaume Levasseur Le Devoir Les pupitreurs et l’équipe de direction se sont réunis vendredi, comme le prescrit le rituel, pour scruter chacune des pages du journal que vous tenez entre vos mains.

Tous les jours à 17 h 30, au 1265 de la rue Berri, c’est le même rituel. Sur un des murs de la salle de rédaction, les pupitreurs viennent afficher l’une à la suite de l’autre toutes les pages de l’édition du lendemain. Rédactrice en chef, directeur de l’information, chef de pupitre, pupitreurs chargés de la mise en page, nous scrutons ensemble chacune des pages dans ses moindres détails. Tout y passe : photos, titres, hiérarchisation de la matière, contenu, cohérence graphique.

Autour de nous, des journalistes terminent leur texte en silence, car l’heure de tombée approche. Les réviseures s’affairent, l’équipe numérique et le recherchiste photo aussi. Au fond de la salle, les photographes éditent leurs prises du jour.

Tout près, il y a encore de l’ébullition à cette heure dans le DLab, cet incubateur numérique qui nous permet depuis plus de six mois de tester de nouveaux formats grâce à des spécialistes joignant leur expertise à celle de nos reporters. Désormais, Le Devoir se déguste non plus seulement au gré des pages que l’on tourne, mais via des explicateurs vidéo et des infographies constituant des modes d’information en soi ; via des infolettres qui, de plus en plus, séduisent les lecteurs en atterrissant de manière régulière dans leur boîte de courriels.

Bref, dans cette salle de rédaction qu’on dit l’âme du Devoir, ça s’affaire furieusement, je vous prie de me croire, pour vous livrer une information intéressante, pertinente, rigoureuse et de qualité. Le défi est de taille, mais il est exaltant : s’efforcer de produire tous les jours l’édition papier la plus percutante et lumineuse, tout en opérant à plein régime un virage numérique essentiel à notre survie.

Nous cherchons sans cesse la matière digne de votre intérêt et à vos attentes — vous êtes des lecteurs curieux, ouverts d’esprit et exigeants, et nous en sommes fort aises. Vous aimez le reportage et l’information en continu, les analyses et les entrevues de fond, les critiques de nos experts.

Le défi est de taille mais il est exaltant : s’efforcer de produire tous les jours l’édition papier la plus percutante et lumineuse, tout en opérant à plein régime un virage numérique essentiel à notre survie

Suivant une tendance bien ancrée dans la consommation actuelle d’information, vous êtes aussi friands de chroniques — le chroniqueur, contrairement au journaliste qui rend compte des faits de manière objective, expose en nos pages ses vues personnelles, et selon le sacro-saint principe de la liberté d’expression, il n’est pas tenu de suivre une « ligne éditoriale », laquelle appartient plutôt aux éditorialistes, qui s’astreignent en effet à une position de consensus commune au Devoir. Ces distinctions nous sont chères.

Nouveaux chroniqueurs

 

Nos chroniqueurs expriment des opinions diverses, distinctes, parfois diamétralement opposées les unes aux autres, à leur manière, avec leur style, dans leur champ d’expertise. Cela est tout à fait souhaité et souhaitable. Nous espérons ainsi parler au plus grand nombre.

S’ajoutent ainsi à la liste déjà riche de nos chroniqueurs trois nouvelles plumes, dans des champs d’intérêt très distincts.

Le philosophe et essayiste Normand Baillargeon effectue un retour au Devoir comme chroniqueur à l’éducation, à compter du samedi 9 février prochain. Toutes les semaines, ce spécialiste des sciences de l’éducation ajoutera son analyse et sa vision à ce secteur d’actualité auquel nous accordons une grande importance.

Pour nous entretenir de questions d’actualité sous l’angle de la diversité, Émilie Nicolas se joint à notre équipe. Férue d’anthropologie linguistique, Émilie s’intéresse notamment au rôle du langage dans les rapports entre le Québec et Haïti, à la lutte contre le racisme systémique au Québec, aux droits de la personne et aux luttes pour l’égalité. On pourra la lire tous les deux jeudis du mois.

Enfin, le chroniqueur économique René Vézina, qui oeuvra aux Affaires pendant 20 ans et qui tient chronique tous les jours à la radio de Radio-Canada, propose d’explorer l’économie de terrain et de solutions en témoignant notamment des réalités économiques propres aux régions du Québec. Vous aurez rendez-vous avec lui tous les deux vendredis du mois.

Nouvelles infolettres

 

La dernière campagne électorale nous a permis de constater l’appétit des lecteurs pour l’infolettre avec Le courrier électoral, un résumé quotidien de l’essentiel de l’actualité de campagne. Une information sélectionnée, livrée sur un ton personnalisé, avec en prime quelques « extras » de la rédaction ? Oui, c’est un mode d’information privilégié.

Le courrier du soir, infolettre de fin de journée, fait le tour des actus fortes de la journée. Pas eu le temps de vous informer ? Ce tour d’horizon signé Geneviève Tremblay vous permet de vous rattraper. Avec Le courrier des idées, lancé tous les vendredis, c’est plutôt une sélection des meilleurs textes d’opinion de la semaine qui est proposée par Paul Cauchon, responsable de la page Idées. Points de vue, chroniques, éditoriaux, caricatures : la sélection est relevée. Toutes nos infolettres sont ici : ledevoir.com/infolettres.

Le courrier de la colline s’ajoutera sous peu à cette série de « courriers », qui s’enrichira encore au cours de la prochaine année d’autres formats spécialisés. Depuis la colline parlementaire à Québec, nos journalistes résumeront les temps forts de la semaine à l’Assemblée nationale, en y ajoutant une touche personnelle.

Et puisqu’il est possible de jouer tout en s’informant, notre dernière fierté s’appelle Le défi de l’info, un jeu-questionnaire permettant de tester votre maîtrise des actualités de la semaine. Nous-mêmes avons été emportés par la frénésie du jeu et peut-être aussi, disons-le, par la volonté d’obtenir… la note parfaite !

À voir en vidéo