Lancement de Le Devoir - Un siècle québécois

Le chef d’orchestre du livre Le Devoir – Un siècle québécois, Jean-François Nadeau, feuillette son ouvrage en compagnie de Pierre Karl Péladeau, de l’éditeur Pierre Bourdon et du directeur du Devoir, Bernard Descôteaux.
Photo: - Le Devoir Le chef d’orchestre du livre Le Devoir – Un siècle québécois, Jean-François Nadeau, feuillette son ouvrage en compagnie de Pierre Karl Péladeau, de l’éditeur Pierre Bourdon et du directeur du Devoir, Bernard Descôteaux.

Le livre Le Devoir - Un siècle québécois, publié aux éditions de l'Homme, constitue un «exercice de synthèse pas facile à faire», a convenu l'éditeur Pierre Bourdon, lors du lancement de la publication, hier, à Montréal. Analyser 100 ans d'histoire, vus à travers plus de 30 000 éditions du journal, était certes une aventure périlleuse.

Mais une idée ô combien intéressante, selon les collaborateurs qui ont prêté leur plume au livre coloré, qui aborde autant l'histoire de la musique populaire que celle des mouvements de résistance!

L'un de ces collaborateurs, également auteur de l'ouvrage Histoire générale du cinéma, Yves Lever, raconte qu'il n'a pas hésité une seconde à écrire un texte portant sur le lien entre le cinéma et le journal centenaire. «Pendant au moins 30 ans, Le Devoir faisait tout pour empêcher les lecteurs d'aller au cinéma. Pour le journal, c'était l'école du soir tenu par le diable!» L'ouvrage lancé hier fera découvrir aux lecteurs bien des facettes inconnues du journal et de la société québécoise. Il sera par ailleurs offert en version numérique à compter de mardi.

Le directeur des pages culturelles du Devoir, Jean-François Nadeau, a expliqué que l'histoire du quotidien est intimement liée à l'histoire du Québec, ce qui fait l'intérêt de ce livre. «C'est une vision du Devoir de sa société, mais aussi celle de la société à travers les pages du Devoir», a philosophé celui qui a assuré la direction du livre.

Le directeur du Devoir, Bernard Descôteaux, a terminé son discours de lancement en s'adressant aux lecteurs et aux fidèles partenaires du journal, qui ont permis au quotidien de boucler de nouvelles éditions depuis 100 ans. «Toujours, au cours des événements [organisés dans le cadre du centième], on nous a répété ce même message: "Continuez, nous avons besoin de vous, vous faites partie de notre vie, vous êtes essentiels au débat démocratique". Je vous assure, chers amis, que nous allons continuer.» Le message est transmis!

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