Conflit au Journal de Montréal: les lock-outés rejettent les offres

Les lock-outés du Journal de Montréal ont rejeté dans une proportion de 89,3 %, aujourd'hui, la dernière offre patronale déposée dans le cadre d’une médiation spéciale pour ce conflit qui dure depuis près de 21 mois. Cette offre était basée sur une hypothèse de 229 départs. Le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal compte 253 membres.
De plus, l’employeur exigeait la fermeture du site Internet de Rue Frontenac, le quotidien virtuel mis sur pied par les journalistes en lock-out du Journal de Montréal.Les employés qui acceptaient les indemnités de départ devaient également s’engager par écrit à ne pas travailler pour La Presse ou Cyberpresse. Les indemnités de départ pour les salariés réguliers à temps plein et à temps partiel équivalaient à un minimum de 26 semaines de salaire et à un maximum de 84 semaines.
L’employeur se réservait aussi le droit de refuser le retour au travail d’un salarié, auquel cas celui-ci devait accepter l’indemnité de départ proposée.
La direction de Quebecor affirmait que le montant prévu pour les indemnités de départ avait été bonifié à hauteur de 20 millions $ et que, par la suite, «ce montant n’existerait plus», selon le document remis aux syndiqués lors de l’assemblée.
Le lock-out au Journal de Montréal a été décrété par la direction le 24 janvier 2009.