
Il y a quelques semaines, un citoyen canadien, détenu en Arabie saoudite depuis deux ans et condamné à mort, a écrit au premier ministre Harper pour demander qu'on l'aide à sortir de prison. Mohamed Kohail indique dans cette lettre qu'il a avoué sous la torture un crime qu'il n'aurait pas commis.
Pourtant, le jeune homme de 24 ans n'avait pas signalé avoir subi des sévices corporels lors d'une visite d'un député canadien en présence de Saoudiens. Cette histoire ressemble étrangement à celle d'un compatriote, William Sampson, qui nous est racontée dans Les Aveux d'un innocent, un documentaire percutant co-produit par l'ONF et présenté ce soir à Télé-Québec.