Sur vos écrans: exemples à suivre

Donna Summer dans le documentaire «Love to Love You, Donna Summer»
 
Photo: ​Bell Média Donna Summer dans le documentaire «Love to Love You, Donna Summer»
 

Aimer l’aimer

Icône mondiale du disco et de la pop dispfarue en 2012, Donna Summer revient sous le feu des projecteurs dans un documentaire coréalisé par l’une de ses filles, Brooklyn Sudano, et le cinéaste oscarisé Roger Ross Williams (Music by Prudence). Durant près de deux heures, il est ainsi donné aux spectateurs l’occasion de se plonger dans l’intimité de l’autrice-interprète américaine au fil de ses nombreux succès musicaux, d’images d’archives personnelles et publiques inédites et d’entrevues de ses proches. Bien sûr, une performance très sensuelle de son emblématique chanson Love to Love You Baby ouvre le film avant de remonter le temps jusqu’à ses jeunes années, avant qu’elle ne connaisse la célébrité, et qui l’ont menée dans une Allemagne avant-gardiste pour une carrière de mannequin.

Love to Love You, Donna Summer donne notamment à voir une femme talentueuse, déterminée, indépendante et consciente de son rôle de modèle pour plusieurs générations d’Afro-Américains et de femmes. Plus encore, on y observe une artiste accomplie qui, une fois les caméras éteintes et le voile de paillettes enlevé, se révélait à travers une personnalité complexe et vulnérable, somme toute très humaine. Le documentaire permet aussi de découvrir ses autres passions pour la peinture et le cinéma, tout comme son dévouement infaillible envers sa famille et ses collaborateurs. De Bad Girls à On the Radio en passant par She Works Hard for the Money, ses plus grands tubes sont aussi le prétexte d’approcher les différents aspects de sa vie au-delà de ce qui paraissait dans les médias. Les mélomanes seront par ailleurs ravis d’entrer dans les coulisses de I Feel Love, morceau composé par Giorgio  Moroder dont l’influence phénoménale fait encore écho aujourd’hui dans la musique électronique et de nombreux autres genres.

Love to Love You, Donna Summer
Crave, dès le 20 mai

   

Doublé Planète+

Comment expliquer l’absence d’actrices « qui vieillissent » à l’écran ? Y aurait-il dans le milieu du cinéma français une « date limite » qui toucherait les femmes et à laquelle les hommes échapperaient ? Et surtout, que signifie de nos jours être une actrice de plus de 45 ans ? À l’heure où le Festival de Cannes bat son plein, le documentaire Re-Belles de Sophie Pagès (Biopic Rhapsody), prochainement diffusé sur Planète+, tente de répondre à toutes ces épineuses questions en interrogeant les principales concernées, comme Clotilde Courau (Le petit criminel), Léa Drucker (Close), Valeria Bruni Tedeschi (Les gens normaux n’ont rien d’exceptionnel), Audrey Diwan (L’événement), Anouk Grinberg (Merci la vie) ou Anne Brochet (Cyrano de Bergerac).

À l’inverse, la chaîne câblée s’intéresse également à Ruth Flowers, cette Britannique qui a fait le choix pour le moins inusité de se lancer dans une carrière de DJ à 80 ans. Mamy Rock brosse donc le portrait de celle qui, après quelques mois de préparation seulement, s’est produite plus de 500 fois dans les plus grands clubs de la planète. Pendant six ans, elle s’est forgé une renommée mondiale qui l’a conduite à Los Angeles, New York, Tokyo, Singapour ou encore Paris. Une belle preuve que l’ambition et la renaissance n’ont pas d’âge !

Re-Belles
Planète+, lundi, 21 h
Mamy Rock
Planète+, dimanche, 20 h 30

 

Du côté de Radio-Canada

Changement radical de ton pour parler du sujet tout aussi important qu’est la santé mentale. Avec son documentaire Des vies à vivre, Carl Bernier (Noël d’ici et d’ailleurs) pose son regard sur trois personnes qui ont traversé et vaincu un épisode suicidaire. Stéphanie St-Jean, lauréate de la quatrième édition de La Voix, Benoît G. Marcotte et Jo-Annie Dubois reviennent sur les souffrances et la détresse psychologique qui les ont poussés à envisager le pire. Leurs témoignages, aussi différents soient-ils, tout comme ceux de leurs proches et d’intervenants, mettent en lumière ces maux invisibles qui touchent une grande partie de la population et conduisent chaque jour trois Québécois à mettre fin à leur vie. Le film, qui souhaite dépasser le tabou de la maladie mentale, met l’accent sur l’espoir, l’importance du soutien de l’entourage et montre aux téléspectateurs qu’il est possible de se sortir des crises suicidaires.

Pour sa part, Pilotes du Saint-Laurent, de Gabriel Rochette-Beriau, dépeint les réalités des pilotes spécialisés qui naviguent sur le fleuve dans des bateaux commerciaux. Un trajet des Escoumins à Montréal illustre les défis et la dangerosité qui peuvent se présenter en route, comme les glaces et les courants, mais aussi une vie à bord souvent animée.

Des vies à vivre
ICI Télé, le samedi 20 mai à 22 h 30
Pilotes du Saint-Laurent
ICI RDI et ICI Télé, lundi, 13 h
ICI Tou.tv, dès le 22 mai

    

Sur les plateformes

Rose Byrne (Star Wars, épisode II. L’attaque des clones) et Seth Rogen (L’Interview qui tue !) sont les vedettes de la nouvelle série d’Apple TV+, Platonic. Ils interprètent Sylvia et Will, deux ex-meilleurs amis qui, en pleine crise de la quarantaine, se retrouvent. Ensemble, ils se remémorent leurs souvenirs et essaient de s’expliquer leur éloignement. À noter que Nick Stoller (Oublie Sarah Marshall) et Francesca Delbanco (Des amis d’université) sont à l’origine de cette comédie.

La première production allemande de Prime Video, Der Greif, suit quant à elle les péripéties des adolescents Mark, Memo et Becky qui pénètrent dans un monde fantastique où vivent divers monstres et créatures, comme des griffons. Tout bascule lorsque le frère de Mark disparaît mystérieusement…

Platonic
Apple TV+, dès le 24 mai
Der Greif
Prime Video, dès le 26 mai

À ne pas manquer

Schwarzy reprend du service

Vingt ans après la sortie de Terminator 3. La guerre des machines, Arnold Schwarzenegger — qui, pour rappel, a entre-temps été gouverneur de la Californie — est de retour sur les écrans, et notamment les petits, dans la nouvelle série de Netflix Fubar. Il y joue Luke, un père qui apprend que lui et sa fille Emma, incarnée par Monica Barbaro (Top Gun. Maverick), se sont menti pendant des années à propos de leur emploi… à la CIA, qui les envoie justement en mission à l’étranger. Se connaissent-ils alors vraiment ?



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