«Ma ville aux rayons X»: aux origines des maux de notre société

Existe-t-il un lien entre notre environnement et certaines pathologies ? C’est l’intrigante question à laquelle Olivier Niquet tente de répondre dans sa nouvelle série documentaire, Ma ville aux rayons X. Au fil des six épisodes, l’introverti de La soirée est (encore) jeune part ainsi à la rencontre de citoyens atteints de maladie cardiovasculaire et de trouble de l’attention, entre autres, et donne la parole à des professionnels de la santé et à des spécialistes en urbanisme pour mener à bien son enquête.
Et le point fort de l’émission réside justement dans le fait que celle-ci aborde autant les enjeux de santé physique que de santé mentale. Obésité, asthme, mobilité réduite et anxiété sont donc également scrutés à la lumière d’un contexte citadin… Pas toujours adapté à la prévention et à la guérison.
Si nous sommes peu surpris d’apprendre que le tracé de nos villes a un impact direct sur notre propension à faire une activité physique et à privilégier un mode de transport actif, nous avons aussi la confirmation que les espaces verts ont un effet positif sur notre mieux-être et la gestion de nos émotions. Saviez-vous, par exemple, que la sylvothérapie, cette forme de méditation au contact des arbres originaire du Japon, était reconnue pour ses propriétés apaisantes et relaxantes ?
Au sortir, espérons-le, d’une période où nous avons sans cesse été bombardés d’informations relatives à notre état de santé, Olivier Niquet réussit ici avec esprit à continuer de nous en parler au-delà de la pandémie. Surtout, il le fait avec toute la bienveillance qu’on lui connaît dans une optique de vulgarisation et de réflexion rassurante.