«Curse of the Chippendales»: des gars en série

Une minisérie documentaire nous entraîne dans les coulisses des plus célèbres danseurs exotiques.
Photo: Endeavour Content Une minisérie documentaire nous entraîne dans les coulisses des plus célèbres danseurs exotiques.

En 1979, quand Soman « Steve » Banerjee a l’idée de créer une troupe de strip-teaseurs pour promouvoir la boîte de nuit qu’il vient d’acquérir, il n’a pas la moindre idée du succès monstre qui suivra. Rapidement, on se presse pour voir danser ses Chippendales.

« Les rôles, pour la première fois, étaient renversés, et c’était électrisant ! » se souvient la mannequin, actrice et playmate Sondra Theodore, admiratrice de ces danseurs exotiques en string, manchettes et nœud papillon dont l’histoire est mise à nu dans l’accrocheuse Curse of the Chippendales.

Écrite et réalisée par Jesse Vile (The Ripper), la minisérie documentaire ne se contente pas de s’attacher à la plastique de ses danseurs, qui, avant la pandémie, ralliaient encore des centaines de milliers d’enthousiastes.

Nourri de témoignages décomplexés et dynamisé par des archives festives qui nous ramènent dans l’effervescence des années 1980 et 1990, l’ensemble est aussi traversé par des jeux de coulisses mortels, au premier chef celui qui va opposer Banerjee à son associé Nick de Noia.

Cette dualité prête à la minisérie des contours de documentaire criminel rappelant par moments l’énergie pop-trash de séries comme McMillion$ ou Jeffrey Epstein: Filthy Rich. On entrevoit même à l’occasion celle plus survoltée de Tiger King, qui relate les déboires du gérant d’un parc de fauves trempant dans une affaire de meurtre. Sa narration comme sa réalisation restent toutefois bien plus sages, sinon conventionnelles, à l’image des Chippendales au bronzage impeccable, eux-mêmes figés dans le temps avec leurs sourires en série.

Curse of The Chippendales

Sur Prime Video dès le 24 décembre ; avec, en complément, le balado Welcome to Your Fantasy

À voir en vidéo