Festival du courts «Cabane à sang»: le temps des sucs

Scène du court-métrage « Slasher Squad », de Stuart Campbell et Nathan Stone, présenté dans le cadre du festival Cabane à sang
Festival Cabane à sang Scène du court-métrage « Slasher Squad », de Stuart Campbell et Nathan Stone, présenté dans le cadre du festival Cabane à sang

Pour quiconque aime les douceurs à l’érable, le printemps est généralement associé à la saison des sucres. Or, pour les amatrices et amateurs de gore, cette saison rime avec un tout autre genre de sirop, carmin celui-là. En effet, du 24 au 27 mai, à Montréal, le festival Cabane à sang propose quatre programmes de courts-métrages d’horreur et de science-fiction hauts en couleurs… quoique la nuance dominante reste le rouge profond.

« Organisme à but non lucratif, Cabane à sang s’engage à diffuser, à promouvoir et à créer des opportunités de création de cinéma de genre au Québec, tout en ramenant l’ambiance survoltée du cinéma grindhouse, où projections décalées, bières et rires se rencontrent », dixit l’organisation.

Signe d’un engouement qui ne se dément pas pour ce cinéma souvent pris de haut — à tort, on insistera jamais assez —, l’événement créé en 2017 affiche complet pour ses quatre soirées.

Lesquelles soirées se déclinent sous différents thèmes aux noms évocateurs. Le programme d’ouverture du 24 mai, Scif’High, est ainsi consacré au volet science-fiction (chez Madame Smith). À noter que les internautes pourront voir la retransmission sur la page Facebook de Cabane à sang.

Le 25 mai, Keep it Weird réunira les courts-métrages les plus étranges qui soient, promet-on (au bistro Le Ste-Cath). Le lendemain, Party Poopers Spectacular donnera à voir des créations psychotroniques de moins de cinq minutes tournées avec un budget inférieur à 200 dollars (à la Cinémathèque). Sanguinolente inventivité garantie.

Enfin, le 27 mai, le festival se conclura avec la soirée Viandes mixtes, le « traditionnel hachis d’horreur dégoulinant et de trash douteux », pour reprendre la formule des programmateurs (au bistro Le Ste-Cath).

Au total, près de 70 courts-métrages en provenance d’une kyrielle de pays seront présentés. Ainsi, outre les productions québécoises, on en compte venant de la Finlande, du Mexique, de la Norvège, des Pays-Bas, de la France et de la Belgique, notamment.

Pour demeurer dans les métaphores alimentaires, voilà qui devrait boucher un coin en attendant le festival Fantasia dans deux mois.

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