Les sept dernières paroles
Dirigé par Kaveh Nabatian, cet essai est une mise en images très libre des ultimes propos qu’aurait tenus le Christ en croix. Or en guise de « parole », les cinéastes devaient s’en tenir à l’opus 51 de Haydn : Les sept dernières paroles de Notre Sauveur en croix. Même s’il est techniquement constitué de sept courts métrages, tant le thème que la musique assurent une unité. D’autant que Nabatian a tourné, outre son segment, un prologue et un épilogue puissants. En couleur ou en noir et blanc, la facture demeure toujours superbe. C’est tour à tour émouvant, mystérieux, déroutant, hallucinant… Évidemment, et c’est le propre des films collectifs, certaines contributions s’avèrent plus marquantes. Cela dit, et c’est en soi un accomplissement, il n’est ici point de véritable maillon faible. Quand même, l’ouverture en pleins cieux est inoubliable. Et il y a la musique de Haydn, à l’épreuve du temps…
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