D’amour et de bâtis

Intime - forcément - et urbain, la caméra y suit le duo entre plan, crayonné et table de cuisine, dans la résidence familiale, où leurs grandes idées parfois émergent, comme celle de la Klein Bottle House, une résidence « origamique » dont les volumes s’amusent avec les notions de dedans et de dehors, ou encore de la Dome House, maison conçue pour la mère de Debbie et qui emprunte au casse-tête.
Rétrospective du bâti
Autopsie d’un univers créatif, le documentaire propose aussi, par la force des choses, une rétrospective fascinante de l’univers bâti, des courbes, des maisons en forme de nuages, imaginé par ce couple dans la métropole australienne, en mettant au passage en lumière un savoureux paradoxe : trop occuper à dessiner les espaces des autres, McBride et Ryan n’arrivent pas à finir leur maison. Cordonnier mal chaussé, comme on dit.