Un thriller de Bruce Willis ouvrira le Festival du film de Toronto
Le Festival international du film de Toronto s’ouvrira cette année avec le thriller de Bruce Willis Looper et présentera notamment des projets mettant en vedette Ben Affleck, Ryan Gosling, Tom Hanks, Rachel McAdams, Gwyneth Paltrow et Robert Redford.
Les organisateurs du festival ont dévoilé hier une partie de la programmation, y compris la première mondiale du film de Deepa Mehta, une adaptation de Midnight Children de Salman Rushdie.
Le directeur artistique Cameron Bailey a décrit la programmation comme étant « l’une des plus internationales et des plus diversifiées » jamais annoncées par le festival.
Parmi les gros films annoncés, on note la première mondiale du thriller politique Argo, avec Ben Affleck, de l’épique Cloud Atlas, avec Tom Hanks, du drame The Place Beyond the Pines, avec Ryan Gosling, et de la comédie dramatique de Gwyneth Paltrow Thanks for Sharing.
Le film futuriste Looper raconte l’histoire de tueurs à gages embauchés pour assassiner des victimes venues du futur. Willis tient le rôle d’un homme qui retourne dans le temps pour être tué par lui-même, plus jeune (un rôle tenu par Joseph Gordon-Levitt).
Le Festival international du film de Toronto se tiendra du 6 au 16 septembre.
Des premières nord-américaines ont également été annoncées hier, dont le drame The Company You Keep, réalisé par Robert Redford, qui tient également le rôle principal. Terrence Malick réalise quant à lui To the Wonder, avec Ben Affleck, Javier Bardem et Rachel McAdams.
« C’est une grosse liste qui m’enthousiasme énormément, a indiqué Bailey. [Le volet] gala, en particulier, est l’un des plus internationaux et des plus diversifiés jamais présentés et [comprend] de nombreux films que les gens s’attendaient à voir […] Nous sommes très heureux de les avoir ici. »
Pour une deuxième année consécutive, un long métrage non canadien ouvrira le festival, perçu par plusieurs comme étant une plateforme importante pour des candidats potentiels aux prochains Oscar.
Bien que les films d’ouverture canadiens aient été la norme dans le passé, Bailey affirme vouloir « élargir les horizons » en ce qui a trait au lancement du marathon cinématographique.
Bailey croit d’ailleurs que certains festivaliers n’assistaient pas à la soirée d’ouverture parce qu’elle était auparavant perçue comme étant « la soirée canadienne ». « Nous voulons nous assurer que cela change, et je crois que l’une des façons de le faire est de créer une soirée qui attirera l’attention de toute l’industrie cinématographique, plutôt que seulement celle de nos amis de l’industrie locale. »