Le Planétarium de Montréal rendra lui aussi hommage à Pink Floyd

L’ode à l’imposant legs musical de Pink Floyd se poursuit dans la métropole. Le Planétarium de Montréal accueillera dès le mois prochain un spectacle soulignant les 50 ans du mythique album The Dark Side of the Moon, qui promet de plonger dans les étoiles les adeptes du groupe.
Le 27 février 1973, la maison de disques EMI Records tenait une conférence de presse au Planétarium de Londres pour lancer le huitième album du groupe rock britannique Pink Floyd. Cinquante ans plus tard, une nouvelle projection a été créée pour rendre hommage à cet indémodable opus. À l’aide des technologies d’aujourd’hui, elle éblouit les spectateurs avec des images spatiales se mariant aux 42 minutes de l’album, lequel est célébré dans un dispendieux coffret anniversaire lancé le mois dernier.
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« Avoir ces images spectaculaires pour accompagner cette musique, c’est tout à fait exceptionnel, et c’est intéressant de pouvoir présenter ça ici, à Montréal », affirme en entrevue au Devoir le directeur du Planétarium Rio Tinto Alcan, Olivier Hernandez. L’astrophysicien prévient toutefois les fins connaisseurs d’astronomie : « Ce n’est pas un spectacle scientifique. Ça reste un spectacle de Pink Floyd. »
Ainsi, on s’est permis certaines largesses dans l’interprétation de notre univers. N’empêche, les images projetées seront « surprenantes et très belles, puisque ce sont les dernières images disponibles qu’on obtient des télescopes », relève M. Hernandez.
La technologie au rendez-vous
Ce spectacle déjà présenté dans une dizaine de planétariums en Allemagne, en République tchèque, au Royaume-Uni et aux États-Unis, notamment, sera accessible aux adeptes montréalais du groupe à partir du 3 mai.
Le Planétarium de Montréal proposera ce spectacle dans son théâtre du Chaos, qui offre une expérience immersive sur 360 degrés. « Toute la technologie du Planétarium vient soutenir ces images-là », souligne Olivier Hernandez, tout en précisant que les projecteurs de cette salle ont été remplacés il y a deux ans à peine, en pleine pandémie.
Ainsi, chaque chanson de l’album — qui en compte 10 — sera accompagnée d’images différentes montrant notamment la naissance de la Terre et l’évolution du système solaire tout en rendant hommage à la signature visuelle rétro de Pink Floyd.
Pour l’instant, le Planétarium Rio Tinto Alcan prévoit proposer ce spectacle en son antre jusqu’au 4 septembre. Mais l’établissement n’écarte pas une prolongation si la demande est au rendez-vous. L’Arsenal art contemporain, lui aussi sis dans la métropole, a d’ailleurs repoussé pour la troisième fois le mois dernier la fin de son exposition Pink Floyd: Their Mortal Remains, signe de l’amour inconditionnel des Montréalais pour ce groupe immortel. « Si on voit qu’il y a vraiment une demande, on prolongera l’offre », promet M. Hernandez.