Sur le radar: nouvelles perspectives chez Jocelyne Alloucherie

Comme plusieurs artistes, Jocelyne Alloucherie poursuit, en marge de son travail personnel, une pratique de l’art public dont elle présente ici — mais pas seulement — des spécimens sous forme de maquettes, une des étapes obligées dans la réalisation. À ces artefacts d’atelier, l’artiste chevronnée donne cependant un nouveau statut ; des tables faites sur mesure, qui sont plus que de simples socles, les regroupent selon un assemblage étudié qui campe dans l’espace des lignes de fuite.
Ces miniatures ainsi rassemblées résument une part du vocabulaire formel de l’artiste, fait d’élégants volumes épurés, une constante dans ses sculptures. Deux exemples grandeur nature occupent d’ailleurs l’espace, attestant aussi que l’artiste les pose souvent en dialogue avec d’autres éléments, plus ou moins dominants. Fil transparent tendu dans l’espace et nuées formées de grains de sable disent combien le dessin et la photo font autant partie de son registre, chérissant les lignes de silhouette comme les traces éphémères.
Photo: Guy L’Heureux
Jocelyne Alloucherie, «Les dessins de l’été (1)», 2018
Aux projets d’envergure, et voulus pérennes, Alloucherie revendique ici la part spontanée plus redevable à l’esquisse et dont la sculpture peut se faire parfois jalouse. Il est permis de le croire devant une série inédite, des dessins sur papier découlant d’amples gestes répétés, des masses aussi volontaires que discrètes, témoins sensibles du corps de l’artiste en action.
Ces miniatures ainsi rassemblées résument une part du vocabulaire formel de l’artiste, fait d’élégants volumes épurés, une constante dans ses sculptures. Deux exemples grandeur nature occupent d’ailleurs l’espace, attestant aussi que l’artiste les pose souvent en dialogue avec d’autres éléments, plus ou moins dominants. Fil transparent tendu dans l’espace et nuées formées de grains de sable disent combien le dessin et la photo font autant partie de son registre, chérissant les lignes de silhouette comme les traces éphémères.

Aux projets d’envergure, et voulus pérennes, Alloucherie revendique ici la part spontanée plus redevable à l’esquisse et dont la sculpture peut se faire parfois jalouse. Il est permis de le croire devant une série inédite, des dessins sur papier découlant d’amples gestes répétés, des masses aussi volontaires que discrètes, témoins sensibles du corps de l’artiste en action.