Sur le radar: la nature des choses au Centre Optica

Vue de l’installation vidéo Bord d'attaque/Bord de fuite, 2018, de Geneviève Chevalier
Photo: Centre Optica Vue de l’installation vidéo Bord d'attaque/Bord de fuite, 2018, de Geneviève Chevalier

La nature fut souvent fantasmée. Longtemps, elle sembla dangereuse et à contrôler. Avec l’ère industrielle, on a cru qu’elle représentait une ressource inépuisable à exploiter. Nous sommes à l’ère de l’anthropocène et nous découvrons une nature bien fragile. Deux expositions au Centre Optica nous permettent de l’interroger.

À travers des colonies d’oiseaux, Geneviève Chevalier s’est penchée sur la capacité d’adaptation des espèces animales. Et les nouvelles ne sont pas très bonnes. À l’heure du réchauffement de la planète, les oiseaux ne pourront certainement pas changer leur lieu de nidification et migrer dans des zones qui correspondent plus au climat qui leur est propice. Quant à Virginie Laganière, elle traite de ces établissements de santé qui au bord de la mer étaient recommandés par les médecins pour guérir la tuberculose.

Mais elle nous explique aussi comment de tels lieux furent aussi utilisés, en Italie lors de l’ère mussolinienne, pour « éduquer » des enfants dans des colonies de vacances… Deux expositions qui s’achèvent ce samedi.

Bord d’attaque/Bord de fuite
de Geneviève Chevalier

Le prisme
de Virginie Laganière, au Centre Optica jusqu’au 15 décembre


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