Possibles agressions sexuelles lors d’un festival en Gaspésie

La Sûreté du Québec enquête sur de possibles agressions sexuelles commises en marge du Festi-Plage, en Gaspésie, la semaine dernière.
Paul Chiasson La Presse canadienne La Sûreté du Québec enquête sur de possibles agressions sexuelles commises en marge du Festi-Plage, en Gaspésie, la semaine dernière.

La Sûreté du Québec (SQ) enquête sur de possibles agressions sexuelles commises en marge du Festi-Plage, en Gaspésie, la semaine dernière. Plusieurs personnes auraient été droguées à leur insu lors du festival.

« On est au fait d’allégations en lien avec de possibles intoxications. On est présentement en validation d’informations », a fait savoir jeudi Béatrice Dorsainville, la porte-parole de la SQ. Les policiers n’ont par ailleurs pas précisé combien de cas leur avaient été rapportés.

Les faits se seraient produits la semaine dernière, lors du Festi-Plage de Cap-d’Espoir, un secteur de Percé. La 16e édition du festival a accueilli un nombre record de plus de 20 000 spectateurs, alors que la ville, certes habituée aux touristes, compte un peu plus de 3000 habitants.

À Percé, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre dans les derniers jours et a donné lieu à toutes sortes de rumeurs dans le village. Plusieurs résidents de l’endroit à qui Le Devoir a parlé ont dit craindre que le festival ait été plombé par le « piqûre challenge ».

Fléau en Europe, ce défi sordide consiste à droguer des femmes lors d’événements à l’aide d’une seringue, qui contient souvent du GHB, communément appelé « drogue du viol ». Le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) de la Gaspésie n’a pas donné d’informations en ce sens. L’organisme confirme par contre avoir pris en charge « quelques » victimes, sans avancer de chiffre.

Le CAVAC indique également que les agressions sexuelles auraient été commises en dehors du site du festival. Lors du Festi-Plage, les habitants de Percé ont l’habitude de louer leur terrain à des festivaliers, qui viennent y installer leur tente.

L’organisation de l’événement n’avait toujours pas émis de commentaires au moment où ces lignes étaient écrites.

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