Le Cirque du Soleil en Arabie saoudite

L’Arabie saoudite affirme avoir conclu un accord avec le Cirque du Soleil qui pourrait voir la troupe en difficulté présenter une multitude de spectacles dans le royaume.
Dans un communiqué, le ministère saoudien de la Culture déclare qu’un accord nouvellement signé fera que le Cirque « aura le potentiel » de lancer au moins cinq de ses spectacles de tournée, dont le Blue Man Group et Paw Patrol, ainsi qu’un éventuel spectacle conçu spécialement pour le pays.
Le gouvernement précise également que les deux parties élaboreront un plan pour y implanter une académie régionale de formation en cirque.
Le Cirque a planté sa tente pour la dernière fois dans le royaume en 2018, suscitant la colère de certains de ses artistes qui espéraient que la compagnie annulerait des spectacles dans la foulée de la condamnation internationale du régime à la suite du meurtre du journaliste saoudien dissident Jamal Khashoggi et d’un différend diplomatique entre le Canada et l’Arabie saoudite.
Peu de temps après que la pandémie de COVID-19 a commencé, il y a deux ans, le Cirque a cessé ses représentations et mis à pied plus de 4500 employés, mais a recommencé à reprendre des spectacles l’été dernier.
L’entreprise montréalaise a été vendue à un groupe de ses créanciers dirigé par Catalyst Capital Group à la fin de 2020 après que la troupe de cirque eut été forcée de déposer une demande pour se mettre à l’abri de ses créanciers.
Le Cirque n’est pas la seule entreprise canadienne à avoir fait l’objet de demandes d’annulation de spectacles en Arabie saoudite. La vedette de la chanson pop Justin Bieber en a reçu des similaires avant son concert dans la ville de Djeddah, sur la mer Rouge, le mois dernier, lors de la course de formule 1 du royaume.