
Zoom sur les prix du Gouverneur général 2018

Ils ont marqué l’année littéraire, contribuant, chacun à leur manière, à construire nos imaginaires. Survol des Prix littéraires du Gouverneur général 2018, versant francophone, par la bouche des membres du jury.
Romans et nouvelles : De synthèse, de Karoline Georges (Alto)
« Dans ce récit singulier dédié à la mère, la narratrice crée un avatar pour contrer son mal de vivre. […] L’auteure aborde la solitude et la représentation du corps avec une étonnante lucidité. »
Poésie : La raison des fleurs, de Michaël Trahan (Le Quartanier)
« À la fois construction tranquille et envoûtement, ce requiem révèle l’amplitude que peuvent prendre le silence et la disparition. »
Théâtre : Venir au monde, d’Anne-Marie Olivier (Atelier 10)
« Venir au monde propose un portrait de société sensible et intelligent. Sa langue aux accents poétiques ancrée dans le territoire crée une ode au courage des femmes qui nous remue. »
Essais : Avant l’après – Voyages à Cuba avec George Orwell, de Frédérick Lavoie (La Peuplade)
« Écriture éminemment personnelle, propos original, enjeux de civilisation. L’essai de Frédérick Lavoie joue avec brio de la tension entre ces trois éléments pour sonder les mécanismes du totalitarisme cubain. »
Littérature jeunesse (texte) : Ferdinand F., 81 ans, chenille, de Mario Brassard (Soulières éditeur)
« Mario Brassard signe un roman bouleversant sur la solitude et sur l’amitié qui peut se faufiler au moment le plus inattendu. Le tout dans une prose poétique, à l’humour jubilatoire. »
Littérature jeunesse (livres illustrés) : Le chemin de la montagne, de Marianne Dubuc (Comme des géants)
« Avec finesse, le mariage du texte et des illustrations nous fait prendre conscience de l’importance de la transmission de la connaissance et de l’aptitude à trouver le bonheur dans les petites comme les grandes choses. »
Traduction : Le monde selon Barney, traduit par Lori Saint-Martin et Paul Gagné (Boréal)
« Cette magnifique traduction redonne toute son actualité au texte insolent et brillant de Richler. L’inventivité langagière rend admirablement le rythme enlevant et l’humour débridé de cette oeuvre. »