Plus de trois kilomètres lumineux pour festoyer

Le Monument-National ouvrira ses murs et fenêtres de façon inédite pour célébrer le théâtre, son histoire, la passion de ses artisans et de ses étudiants.
Photo: Illuminart Le Monument-National ouvrira ses murs et fenêtres de façon inédite pour célébrer le théâtre, son histoire, la passion de ses artisans et de ses étudiants.

Montréal sera franchement illuminée, cette année, avec la première édition d’Illuminart, un festival lumineux qui accompagne la programmation de Montréal en lumière. La métropole accueillera entre autres une brochette de projets nés à Lyon, la Ville des Lumières, où se tient chaque année, en décembre, la flamboyante Fête des Lumières.

Ainsi, l’oeuvre Évolutions, de Yann Nguema d’EZ3kiel, sera projetée sur la façade de l’église Saint-James, rue Sainte-Catherine. Cette oeuvre, qui a été projetée à Lyon sur la cathédrale Saint-Jean, fait exploser les volumes, suggérant une façade d’église, tantôt de lumière, tantôt de brique, tantôt de papier, où se forment et se déforment des structures, des visages et des personnages.

Lundi, en conférence de presse, Jean-François Zurawik, directeur des événements de la ville de Lyon, expliquait que les villes de Montréal et de Lyon présentaient des architectures très différentes, mais que l’église Saint-James pouvait présenter des similitudes avec la cathédrale Saint-Jean de Lyon.

 

Architecture et musique

La ville de Lyon sera donc l’invitée d’honneur de cette première édition d’Illuminart, qui propose un parcours en lumière de 3,6 kilomètres à travers 25 oeuvres projetés dans le Quartier des spectacles.

Photo: Illuminart Un aperçu de l’œuvre Évolutions, d’EZ3kiel, sur l’église Saint-James de Montréal

Des silhouettes illuminées de Keyframes, du groupe lyonnais Laps, à l’installation interactive Face,de Thomas Voillaune, qui permet de projeter le visage des passants participants, jusqu’à la promenade dans une forêt de bambous lumineux installés par Christophe Mayer, les citadins montréalais devraient pouvoir y faire le plein de lumière pour se rendre jusqu’à l’été. Autre installation interactive : Charlotte, de Judith Portier, qui propose un champ de silhouettes d’autruches qui bougent au gré des mouvements de la foule : une méditation sur l’homme et l’instant, annonce-t-on. Au parc Toussaint-Louverture,dans Carina Nebula, un piano permettant des projections interactives sera installé par l’entreprise montréalaise 4U2C. De Lyon, on recevra aussi Bétonnière boule miroir, de Benedetto Bufalino et Benoit Deseille, qui propose le « détournement insolite et audacieux d’un camion-bétonnière en boule disco géante, invitant à une fête improvisée à ciel ouvert ».

L’ensemble des installations pourra être visité tous les soirs durant la durée du festival Montréal en lumière, soit du 23 février au 11 mars.

Par ailleurs, chaque samedi, un spectacle sera présenté gratuitement aux festivaliers. C’est le rappeur Rymz qui ouvrira la série le 25 février, suivi du Canadien Coleman Hell, le 4 mars, alors que l’Acadienne Lisa LeBlanc mènera le bal le 11 mars.

Le parc d’attractions pour petits et grands revient au programme avec sa tyrolienne, sa glissade urbaine qui se déploiera rue Sainte-Catherine, sa grande roue illuminée et, nouveauté cette année, un espace de curling en lumière.

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