Le dramaturge Marcel Dubé n'est plus

Le dramaturge québécois Marcel Dubé, père du Simple Soldat et de Florence, notamment, et qui a porté son œuvre dramatique jusque dans les foyers québécois avec la grande série télévisée Le Monde de Marcel Dubé, est décédé jeudi à l’âge de 86 ans « dans son sommeil, à la suite d’une longue maladie », selon un communiqué.
Auteur « réaliste romantique, puis psychologique », Marcel Dubé a écrit en 40 ans de carrière — après Gratien Gélinas et avant Michel Tremblay — plus de 300 œuvres pour le théâtre, la télé, la radio, mais aussi des traductions, adaptations, récits, nouvelles, poèmes et essais.
On se souvient surtout de lui pour ses « grandes pièces » — Un simple soldat (1957), Les Beaux Dimanches (1965), Bilan (1960), Zone (1953), Florence (1956), Au retour des oies blanches (1966), Le Temps des lilas (1958) —, dans lesquelles il observe et oppose famille, religion, arrivisme, illusions perdues et, presque toujours, défaite de l’humain…
Au fil de l’œuvre de Dubé, ses personnages suivent son propre parcours : d’abord issus du milieu ouvrier, ils tendent petit à petit vers la classe moyenne, puis intègrent tant bien que mal la bourgeoisie canadienne-française. Son théâtre — d’abord « réaliste populaire » puis « psychologique et bourgeois », comme on dit en études théâtrales — brosse l’itinéraire d’un peuple qui passe de manœuvre à surintendant puis patron, au fil de la Révolution tranquille.
Les moins jeunes se souviennent aussi de son téléroman post-Plouffe La Côte de sable (1960-1962), puis 9 à 5 (1963-1966).
Marcel Dubé a d’ailleurs su exploiter le médium télé en écrivant directement pour le petit écran plusieurs pièces regroupées dans l’émission-phare Le Monde de Marcel Dubé, à la fin des années 1960. Ainsi, Florence et Un simple soldat ont d’abord été créées à la télévision avant d’être adaptées pour la scène.
De 1952 à 1972, Radio-Canada diffusera de lui 23 « téléthéâtres », deux feuilletons et un « quatuor ».
Il avait été désigné officier de l’Ordre national du Québec en 1993.
Auteur « réaliste romantique, puis psychologique », Marcel Dubé a écrit en 40 ans de carrière — après Gratien Gélinas et avant Michel Tremblay — plus de 300 œuvres pour le théâtre, la télé, la radio, mais aussi des traductions, adaptations, récits, nouvelles, poèmes et essais.
On se souvient surtout de lui pour ses « grandes pièces » — Un simple soldat (1957), Les Beaux Dimanches (1965), Bilan (1960), Zone (1953), Florence (1956), Au retour des oies blanches (1966), Le Temps des lilas (1958) —, dans lesquelles il observe et oppose famille, religion, arrivisme, illusions perdues et, presque toujours, défaite de l’humain…
Au fil de l’œuvre de Dubé, ses personnages suivent son propre parcours : d’abord issus du milieu ouvrier, ils tendent petit à petit vers la classe moyenne, puis intègrent tant bien que mal la bourgeoisie canadienne-française. Son théâtre — d’abord « réaliste populaire » puis « psychologique et bourgeois », comme on dit en études théâtrales — brosse l’itinéraire d’un peuple qui passe de manœuvre à surintendant puis patron, au fil de la Révolution tranquille.
Les moins jeunes se souviennent aussi de son téléroman post-Plouffe La Côte de sable (1960-1962), puis 9 à 5 (1963-1966).
Marcel Dubé a d’ailleurs su exploiter le médium télé en écrivant directement pour le petit écran plusieurs pièces regroupées dans l’émission-phare Le Monde de Marcel Dubé, à la fin des années 1960. Ainsi, Florence et Un simple soldat ont d’abord été créées à la télévision avant d’être adaptées pour la scène.
De 1952 à 1972, Radio-Canada diffusera de lui 23 « téléthéâtres », deux feuilletons et un « quatuor ».
Il avait été désigné officier de l’Ordre national du Québec en 1993.