Espace pour la vie fête les morts

Jusqu’à l’Halloween, les musées d’Espace pour la vie Montréal s’unissent pour présenter Magie et frissons, une série d’activités spéciales pour célébrer la fête des Morts sous une forme éducative autant que créative et sportive.
Le Jardin botanique fête en gros l’Halloween cette année. Non, pas en grand. En gros puisqu’il a mis la main sur la sixième plus grosse citrouille de 2012, un mastodonte de classe mondiale pesant près de 750 kilos. Elle a poussé chez le producteur Claude Colbert, à Sainte-Croix-de-Lotbinière, un potiron de chez nous, tiens, y a de quoi être fiers. Le poids lourd, exposé dans la grande serre, se joint aux 855 autres cucurbitacées décorées par le public pour ce 27e Grand Bal des citrouilles. Alors qu’on s’imagine les mois d’été comme les mois phares au jardin. Pourtant…
« Octobre est le mois le plus achalandé du Jardin botanique, qui reçoit entre 150 000 et 175 000 visiteurs pendant cette période », évalue François Ouellet, adjoint aux communications. Une affluence également stimulée par la Magie des lanternes qui se termine, elle, le 4 novembre.
La sorcière Esméralda est de retour avec son chaudron fumant, elle a de la verve, le sens de la réplique et elle tricote en attendant la visite.
Pépo revient dans une nouvelle histoire, Il était un petit Pépo. « Nous avons cinq pièces de théâtre en rotation, alors pendant cinq ans, ils sont assurés d’en voir une différente ! », dit Dominique Proulx, coordonnatrice d’activités en loisir scientifique à Espace pour la vie.
On en profite aussi pour emmener les mousses se dégourdir à l’aire de jeux de la Cour des petits monstres, ouverte seulement pendant le mois d’octobre. Surtout que l’entrée y est gratuite.
Le Grand Bal des citrouilles
Au pavillon japonais du Jardin botanique de Montréal, samedi et dimanche jusqu’au 31 octobre, de 9 h à 21 h. Atelier d’origami d’Halloween, de 14 h à 16 h.
Festin au Biodôme
Les animaux sont un peu comme des humains : faute de stimulation, ils deviennent patates et se plantent dans les arbres à siester comme des pachas. Les porcs-épics nous ont fait une belle démonstration de farniente lors de notre passage, jusqu’à ce qu’une animalière vienne déposer de la visite : une citrouille déguisée en porc-épic, aux fausses épines en bette à carde. Aussitôt, les mammifères se sont activés.
« Nous faisons régulièrement des activités d’enrichissement pour garder les animaux alertes. Ça stimule leurs sens, chose essentielle à leur bien-être », explique Éric Poulin, animateur-scientifique du Biodôme. « Le bébé est encore maladroit, alors c’est un bon exercice pour lui », poursuit-il devant la cage de la maman lynx et son chaton sauvage -qui quittera le Biodôme en janvier pour laisser la chance à ses parents de se reproduire à nouveau.Plus très chaton, en fait, l’ado farfouille avec maladresse son potiron rempli de feuilles afin d’accéder à sa collation de poissons, souris et poussins.
Croque-citrouille
Au Biodôme, samedi et dimanche, de 9h à 17h.
Araignées au plafond
Dans une mise en scène bonifiée, l’Insectarium fait découvrir trois espèces d’araignées avec son animation Araignées-acrobates inspirée du cirque. La prestation dynamique complète l’offre en vivarium des vivariums, qui, eux, n’ont pas d’équivalent pour se donner la pétoche. Devant eux, on s’imagine une dolomède — la plus grosse araignée québécoise — grimper sur notre sandwich pendant un pique-nique au bord de l’eau. Ou on s’invente des peurs devant la fourmilière en se disant : « Et si le pont de branchage de la nouvelle fourmilière cassait et qu’elles étaient libérées sous mes yeux, est-ce que les fourmis Atta perdraient intérêt aux hibiscus pour s’intéresser à moi ou… ? »
Ouais, la partie « Frissons » de l’activité d’Espace pour la vie est à l’Insectarium, vous l’avez en mille.
Araignées démasquées
À l’Insectarium jusqu’au 31 octobre.