Autant en emporte le vent - Pique-nique en mode rural

Jérôme Delgado Collaboration spéciale
Les belles balles, tubes fluorescents, Saint-Casimir, en collaboration avec l’œil de poisson, 2006
Photo: Mathieu Valade Les belles balles, tubes fluorescents, Saint-Casimir, en collaboration avec l’œil de poisson, 2006

Ce texte fait partie du cahier spécial Festivals été 2012

La campagne, le chemin du Roy et l’art contemporain : la bucolique région de Deschambault-Grondines marie depuis quelques années l’inattendu et le dépaysement. Le programme annoncé pour cet été poursuivra sur cette voie. L’exposition Autant en emporte le vent réunit les oeuvres des artistes du collectif Pique-nique, connu pour ne pas faire dans le conventionnel.

Pique-nique s’est fait connaître par ses expos d’une journée, qui rassemblaient dans des lieux publics, espaces verts de préférence, une multitude d’installations éphémères et spontanées. Avec Autant en emporte le vent, organisée avec l’appui du centre L’oeil de poisson de Québec, Pique-nique célèbre ses dix ans d’existence en grand : certaines oeuvres, au nombre de treize, seront visibles pendant trois semaines, d’autres pendant tout l’été.


C’est un champ de Saint-Casimir, à l’intérieur des terres, à une vingtaine de minutes de Deschambault, que les artistes investiront. Les projets toucheront autant au patrimoine et à la mémoire qu’aux questions de ruralité et d’urbanité, de nature et de culture. Un second volet ramènera les visiteurs sur le bord du fleuve Saint-Laurent, au Moulin de la chevrotière de Deschambault-Grondines. On y exposera des oeuvres dont on dit qu’elles feront « écho aux interventions champêtres » de Saint-Casimir.


Parmi les différentes propositions, soulignons les images de Jason Arsenault, Monuments flous, qui relieront une grange et un moulin, et de Jacinthe Carrier, Commémore, qui opposeront territoires vierges et développement électrique. Les surprises ne manqueront pas, entre le sentier aménagé par Guillaume La Brie et la charpente de Karine Payette.


Le volet à Saint-Casimir aura lieu du 9 juin au 1er juillet, alors que celui à Deschambault-Grondines s’étend du 24 juin au 30 septembre. À noter que, lors du vernissage le 9 juin, il sera possible de visiter les deux endroits et qu’une navette à partir de Québec, à une heure de là, sera mise à contribution. Un microsite Internet a été mis en ligne, question de ne pas vous perdre sur la route. Adresses et horaires s’y retrouvent.


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Collaborateur

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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