
Les évictions, une bombe sociale à retardement
Le filet social québécois comporte des trous béants dans lesquels tombent trop d’individus à la situation précaire.
Pénurie de logements locatifs et surenchère immobilière, coûts des loyers qui explosent, « rénovictions », locataires victimes de fraude…
Pour faire face à la crise du logement, le gouvernement Legault a promis plus d’un millier de logements sociaux d’ici la fin de 2022. Quoi qu’il en soit, la saison des déménagements s’annonce particulièrement ardue, partout au Québec.
Pour en savoir plus: [Vidéo] Pourquoi sommes-nous dans une crise du logement?
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Le filet social québécois comporte des trous béants dans lesquels tombent trop d’individus à la situation précaire.
Avec une telle pénurie, les Québécois ne devraient pas s’attendre à un répit dans le coût du logement, explique l’APCHQ.
Les diktats du marché sont souvent impitoyables.
Selon un sondage, 18 % des propriétaires interrogés sont déjà à un stade où ils ne peuvent pas payer leur maison.
Un nombre croissant de Canadiens ont contracté de lourdes dettes hypothécaires, fragilisant leur situation financière.
Les prix des propriétés vont-ils continuer à grimper, stagner ou même diminuer?
L’événement «Montréal, abordable?» visait à jeter des ponts entre locataires et propriétaires.
Chronique La planification financière n’étant pas faite que de calculs, mais aussi de facteurs humains, la réponse est complexe.
La communauté innue voisine de Nutashkuan a connu un rapide essor démographique et n’a plus assez de logements.
Chronique La copropriété indivise, longtemps porte d’entrée sur le marché résidentiel, fait face au problème de la mise de fonds.