
Non, il n’existe aucun registre de vote de non-confiance pour évincer Trudeau
Le Bureau du secrétaire du gouverneur général a dû démentir cette rumeur sur ses réseaux sociaux mardi.
Un mouvement de protestation contre les restrictions liées à la pandémie de COVID-19 s’est étendu à l’échelle du Canada fin janvier 2022.
Autoproclamé « Convoi de la liberté » (Freedom Convoy), un groupe de manifestants opposés à l’obligation vaccinale pour les camionneurs s’est d’abord dirigé vers Ottawa. Au son des klaxons, il y a occupé des rues près du parlement, créant de vives tensions avec les résidents du centre-ville.
Différents convois québécois se sont joints à celui de camionneurs de l’Ouest canadien dans l’espoir de faire capituler le gouvernement Trudeau sur l’ensemble des mesures sanitaires.
Plus d’une semaine après le début des manifestations, le maire d’Ottawa, Jim Watson, a déclaré l’état d’urgence.
Des opposants, dont les organisateurs, Bernard « Rambo » Gauthier et Kevin « Big » Grenier, se sont aussi rassemblés le temps d’un week-end devant le parlement de Québec, début février, avant de se donner rendez-vous deux semaines plus tard.
Les manifestations canadiennes ont aussi fait les manchettes de l'autre côté de la frontière, notamment en raison du blocage du pont Ambassador, à Windsor, poste frontalier d'importance.
Le mouvement s’est également taillé une place en Europe, où des manifestations ayant pour objectif de bloquer Paris avant de converger vers Bruxelles se sont mis en branle.
Consultez tous nos contenus sur les « convois de la liberté ».
Le Bureau du secrétaire du gouverneur général a dû démentir cette rumeur sur ses réseaux sociaux mardi.
Plusieurs journalistes du Canada anglais ont critiqué la démarche du prestigieux quotidien new-yorkais.
Quelques-uns reprochent au gouvernement de se baser sur des informations secrètes pour maintenir ce recours.
Une juge de la cour de l’Ontario lui a refusé une mise en liberté sous caution.
Tamara Lich devrait savoir si elle libérée et Patrick King doit comparaître pour une audience sur le cautionnement.
La confiance envers le gouvernement libéral était en jeu dans le vote de lundi soir, selon le premier ministre.
Plusieurs centaines de personnes ont participé à des manifestations devant l’Assemblée nationale.
Les autorités ont indiqué avoir procédé à l’arrestation de 191 manifestants et remorqué 79 véhicules.
Parmi les personnes accusées, 89 ont été libérées sous conditions.
Malgré quatre arrestations, la police souligne une manifestation pacifique.