
La GRC dit avoir appris des leçons des manifestations du Convoi de la liberté
La GRC reconnaît notamment qu’il importe d’empêcher des véhicules de devenir «retranchés» dans un espace public.
Un mouvement de protestation contre les restrictions liées à la pandémie de COVID-19 s’est étendu à l’échelle du Canada fin janvier 2022.
Autoproclamé « Convoi de la liberté » (Freedom Convoy), un groupe de manifestants opposés à l’obligation vaccinale pour les camionneurs s’est d’abord dirigé vers Ottawa. Au son des klaxons, il y a occupé des rues près du parlement, créant de vives tensions avec les résidents du centre-ville.
Différents convois québécois se sont joints à celui de camionneurs de l’Ouest canadien dans l’espoir de faire capituler le gouvernement Trudeau sur l’ensemble des mesures sanitaires.
Plus d’une semaine après le début des manifestations, le maire d’Ottawa, Jim Watson, a déclaré l’état d’urgence.
Des opposants, dont les organisateurs, Bernard « Rambo » Gauthier et Kevin « Big » Grenier, se sont aussi rassemblés le temps d’un week-end devant le parlement de Québec, début février, avant de se donner rendez-vous deux semaines plus tard.
Les manifestations canadiennes ont aussi fait les manchettes de l'autre côté de la frontière, notamment en raison du blocage du pont Ambassador, à Windsor, poste frontalier d'importance.
Le mouvement s’est également taillé une place en Europe, où des manifestations ayant pour objectif de bloquer Paris avant de converger vers Bruxelles se sont mis en branle.
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La GRC reconnaît notamment qu’il importe d’empêcher des véhicules de devenir «retranchés» dans un espace public.
Il est possible d’agir en stimulant une citoyenneté avertie et en créant des espaces de dialogue inclusifs.
Éditorial La crise aurait pu être évitée si les autorités avaient fait correctement leur travail.
«La décision d’invoquer la Loi sur les mesures d’urgence était appropriée», tranche le juge.
Le commissaire devait juger s’il était justifié d’invoquer des pouvoirs d’exception contre le Convoi de la liberté.
Restons vigilants quant à une possible contamination de la rhétorique populiste d’un Duhaime ou d’un Poilievre.
La croyance que la COVID-19 était un canular a coûté des centaines de millions à l’État.
Au premier anniversaire du «convoi de la liberté», Trudeau dit comprendre la colère et les inquiétudes des manifestants.
La Ville d’Ottawa n’a toujours pas reçu environ 141 000$ de contraventions données début 2022.
L’événement s’étalerait sur «quatre semaines consécutives» devant le parlement à Québec.