Face à la crise climatique, aux inégalités sociales et à l’instabilité géopolitique qui transforment notre monde, les institutions financières peuvent jouer un rôle de première importance. C’est ce que fait le Mouvement Desjardins, qui met tout en œuvre pour contribuer à bâtir un avenir meilleur pour la collectivité. Survol d’une stratégie engagée qui vise à répondre aux besoins de ses membres et clients.

Près de 80 % de nos 7,5 millions de membres et clients s’attendent à ce que le Mouvement Desjardins soit un chef de file en finance responsable, et 89 % d’entre eux déclarent être attirés vers des entreprises qui offrent des produits et services dans le respect des principes du développement durable¹.

— Pauline D’Amboise, secrétaire générale et vice-présidente, Gouvernance et Finance responsable chez Desjardins

La finance responsable est intimement liée aux facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) touchant l’ensemble des sphères d’activité des organisations. L’engagement envers ces principes de développement durable fait partie intégrante de l’ADN du Mouvement Desjardins, qui exerce également son leadership en la matière en les intégrant non seulement dans une offre de produits et services qui vise la performance, mais aussi dans ses approches de finance inclusive ici et ailleurs dans le monde. Il le fait tout en investissant dans des initiatives qui répondent aux besoins des membres et des clients, et qui ont des retombées positives sur les communautés. C’est cet ensemble d’actions concertées qui constituera, au fil des prochaines années, une contribution tangible à une finance plus responsable, qui considère des enjeux aussi variés que la santé des personnes, leur autonomie financière, la diversité et l’inclusion, les changements climatiques et la capacité des économies locales à s’y adapter.

Un ambitieux plan d’action climatique

En 2021, Desjardins a annoncé une stratégie climatique renforcée, qui a pour objectif l’atteinte d’un bilan zéro émission nette à l’horizon 2040, couvrant un périmètre 80 fois supérieur au précédent. En effet, aux opérations internes de la précédente cible climatique ont été ajoutées la chaîne d’approvisionnement ainsi que les activités de financement et d’investissement des propres fonds de l’institution dans trois secteurs clés à forte empreinte carbone, soit l’énergie, le transport et l’immobilier.

« Cette ambition couvre un large éventail d’activités internes, ainsi que nos relations d’affaires avec nos membres et clients, particuliers et entreprises, que nous voulons accompagner dans cette transition », explique Pauline D’Amboise, secrétaire générale et vice-présidente, Gouvernance et Finance responsable chez Desjardins.

Le leadership de Desjardins en matière d’environnement ne date pas d’hier : en 2017, le groupe financier coopératif a pris plusieurs engagements concrets dans la foulée de l’Accord de Paris, notamment avec la mise en œuvre d’actions visant à réduire sa propre empreinte carbone, tout en déployant de nombreuses initiatives pour accélérer la lutte contre les changements climatiques et l’adaptation à leurs effets. Et c’est dès 1990, rappelons-le, que Desjardins a innové en devenant la première institution financière à offrir un Fonds Environnement².

La première cible annoncée, s’appuyant sur la science, est une réduction de 41 % d’ici 2025, par rapport à 2019, des émissions de gaz à effet de serre (GES) associées à ses opérations de base, par exemple l’énergie consommée par ses bâtiments, la consommation de papier et les déplacements professionnels.

Une chose est certaine : le plan d’action climatique de Desjardins ne saurait se concrétiser sans l’implication directe de ses effectifs. « Cette initiative mobilise plus de 58 000 employés³ et quelque 2 500 administrateurs de nos caisses locales, de nos filiales et du conseil d’administration du Mouvement », mentionne Pauline D’Amboise.

Pour soutenir cet effort, Desjardins a offert cette année une formation en développement durable et finance responsable, laquelle a été suivie par plus de 90 % des employés⁴. « Nous lançons également l’Académie du climat, un ensemble de capsules couvrant tous les sujets en lien avec les changements climatiques, l’environnement et la perte de biodiversité, ajoute Mme D’Amboise. Autre initiative interne de mobilisation : le Défi Coopérons pour le climat, qui fixe des cibles de réduction de GES par secteur. Nous souhaitons que chaque employé soit à même de comprendre les transformations à l’œuvre et de pouvoir agir et accompagner nos membres et clients puisque ce sont leur qualité de vie et leur patrimoine qu’il faut ultimement préserver. »

Économie circulaire, mobilité durable et énergies renouvelables : des projets aux retombées concrètes

Parmi les autres initiatives environnementales de Desjardins, et elles sont nombreuses, mentionnons les efforts visant à soutenir l’innovation et accélérer la transition vers une économie circulaire sobre en carbone.

« Nous voulons aider nos membres et clients entrepreneurs à intégrer les facteurs ESG dans l’ensemble de leurs activités afin qu’ils puissent adopter progressivement les principes de l’économie circulaire dans leur modèle d’affaires, souligne Pauline D’Amboise. L’objectif est de leur permettre de s’aligner sur les attentes grandissantes des consommateurs sur le plan social et environnemental et de gagner en productivité et en compétitivité, par une meilleure gestion de leurs ressources et l’écoconception de leurs produits et services. Enfin, nous les incitons à coopérer avec d’autres entreprises afin d’être en mesure de réutiliser certaines matières premières, ou d’utiliser les matières premières de leurs partenaires comme intrants dans leur chaîne de valeurs. »

En parallèle, le Mouvement Desjardins s’est engagé dans un partenariat quinquennal de l’ordre de 2,1 millions de dollars avec l’École de technologie supérieure (ÉTS) pour la création de plusieurs laboratoires de recherche en économie circulaire, dont un premier consacré plus spécifiquement au secteur de la construction. Car la sobriété en carbone, ainsi que l’implantation de pratiques et la création de produits plus écoresponsables, permettra aux entreprises de se tailler une place concurrentielle dans l’économie de demain tout en créant des milieux de vie plus sains.


Desjardins joue également un rôle de premier plan en matière de mobilité durable, plus particulièrement en région : ainsi, l’entreprise installera plus de 500 bornes de recharge aux quatre coins du Québec et dans l’est de l’Ontario d’ici 2025, ce qui facilitera la transition vers des modes de transport plus durables. Le groupe financier coopératif investit également dans les infrastructures d’énergie renouvelable. À l’horizon 2025, quelque 2 milliards de dollars seront engagés dans des projets d’éoliennes, de panneaux solaires et de biométhanisation facilitant un accès à une électricité plus propre et plus abordable.

Cap sur l’investissement responsable

En plus de procéder à une analyse financière traditionnelle, Desjardins prend en compte les facteurs ESG dans la sélection et le suivi des entreprises qui composent les produits d’investissement responsable (IR) qu’elle propose à ses membres, et ce, depuis plusieurs décennies. C’est ce qui permet à ces derniers de faire fructifier leurs avoirs en fonction de leurs convictions, dans des produits qui, tout en ayant des retombées environnementales et sociales positives pour l’environnement, offrent un bon potentiel de rendement.

On peut penser à la gamme des Fonds et Portefeuilles SociéTerre sans pétrolière ni pipeline, ou au Fonds SociéTerre Diversité⁵, qui sélectionne des entreprises ayant une forte représentation féminine dans leur conseil d’administration et leur comité de direction.

Préparer le futur sans attendre

« Notre rôle est de prévoir les risques et les transformations à venir et d’entreprendre des actions concrètes pour préserver non seulement l’autonomie financière de nos membres et de nos clients, mais aussi le dynamisme de nos entreprises, et ainsi contribuer à des communautés prospères et durables, conclut Mme D’Amboise. C’est pourquoi nous maintenons un dialogue régulier avec nos parties prenantes, parmi lesquelles on trouve nos membres et clients, nos employés, des jeunes et des organismes à but non lucratif. Ils nous confirment l’importance et l’urgence d’agir face aux changements climatiques, et ce dialogue s’ajoute à notre motivation intrinsèque. »


¹Sondage réalisé en novembre 2021 auprès de 2 263 personnes, au Québec et au Canada.
^{2 5}Les Fonds Desjardins ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment, et leur rendement passé n’est pas indicatif de leur rendement futur. Un placement dans un organisme de placement collectif peut donner lieu à des frais de courtage, à des commissions de suivi, à des frais de gestion et à d’autres frais. Veuillez lire le prospectus avant d’investir. Les Fonds Desjardins sont offerts par des courtiers inscrits.
^{3 4}Au 30 septembre 2022.

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