L’Italie et le Canada réunis pour brasser les cartes de l’IA

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C’est le 17 septembre dernier qu’avait lieu le tout premier Forum d’affaires Canada-Italie sur l’intelligence artificielle (IA). Ces échanges entre les écosystèmes d’IA des deux pays auront permis de mettre en lumière les différentes possibilités de collaboration à court et à long terme.
Près de 200 participants se sont réunis au Centre Mont-Royal, à Montréal, pour prendre part à ce premier échange, qui se déclinait en conférences, groupes de discussion, tables rondes thématiques et rencontres ciblées. La première édition visait à favoriser un partage structuré d’information et de savoir-faire afin de stimuler d’éventuelles collaborations, des transferts technologiques et des projets de recherche communs. Les secteurs privilégiés étaient les sciences de la vie, la mobilité, l’industrie 4.0, le commerce électronique et la fintech (technologie financière).
Parmi les participants, dont une trentaine de l’Italie, on comptait des professeurs et des chercheurs d’universités et de centres de recherche reconnus, des startups, des PME et de grandes entreprises.
« On sentait qu’il s’agissait d’un bon moment avec tout ce qui se passait en Italie, et plus spécialement dans la région d’Émilie-Romagne, autant en recherche qu’en innovation », souligne Danielle Virone, directrice générale de la CCIC.
L’idée de mettre la région de l’Émilie-Romagne en vedette pour cette édition 2019 n’est d’ailleurs pas un hasard. Si Montréal a réussi à s’imposer dans les dernières années comme l’une des plaques tournantes mondiales de l’IA, la région d’Émilie-Romagne entend, elle aussi, se positionner en tant que pôle de l’IA de l’Union européenne.
« C’est une région très industrialisée, avec une richesse universitaire millénaire », en ce sens qu’elle abrite la plus vieille université du monde, celle de Bologne, explique celle qui est à la tête de la CCIC depuis 14 ans.
Très active, la région compte en effet six universités et d’importants centres de recherche et laboratoires. Morena Diazzi, directrice générale de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme du gouvernement régional d’Émilie-Romagne, a aussi précisé que la région jouissait d’un taux de chômage d’à peine un peu plus de 5 % et se classait première en ce qui a trait au nombre de brevets par habitant, par rapport aux autres régions italiennes.
L’Union européenne, qui s’est mobilisée seulement en 2017 pour adopter sa première stratégie européenne en IA, comme l’a mentionné lors du Forum Michela Milano, professeure à l’Université de Bologne et vice-présidente de l’European Association of Artificial Intelligence, a aussi choisi de financer la mise en place d’un centre informatique de 250 millions de dollars à Bologne. De son côté, le professeur Andrea Lodi, qui a étudié à l’Université de Bologne avant de se joindre à Polytechnique Montréal en 2014 et à IVADO, a présenté à la délégation italienne présente au Forum un portrait de l’écosystème québécois, où l’on répertorie quelque 600 entreprises en démarrage et 1000 scientifiques dans la seule région de Montréal.
Les nombreuses discussions qui ont suivi ont été l’occasion de trouver des synergies entre les deux écosystèmes. « On a aussi organisé des rencontres à l’extérieur de l’événement entre des personnes et des entreprises et on a vu à quel point les futures collaborations étaient naturelles », soutient Danielle Virone. Et devant le succès de cette première initiative, une deuxième édition est déjà envisagée.
C’est le 17 septembre dernier qu’avait lieu le tout premier Forum d’affaires Canada-Italie sur l’intelligence artificielle (IA). Ces échanges entre les écosystèmes d’IA des deux pays auront permis de mettre en lumière les différentes possibilités de collaboration à court et à long terme.
Près de 200 participants se sont réunis au Centre Mont-Royal, à Montréal, pour prendre part à ce premier échange, qui se déclinait en conférences, groupes de discussion, tables rondes thématiques et rencontres ciblées. La première édition visait à favoriser un partage structuré d’information et de savoir-faire afin de stimuler d’éventuelles collaborations, des transferts technologiques et des projets de recherche communs. Les secteurs privilégiés étaient les sciences de la vie, la mobilité, l’industrie 4.0, le commerce électronique et la fintech (technologie financière).
Parmi les participants, dont une trentaine de l’Italie, on comptait des professeurs et des chercheurs d’universités et de centres de recherche reconnus, des startups, des PME et de grandes entreprises.
D’un pôle à l’autre
L’idée d’une telle rencontre est née à la suite de différentes initiatives bilatérales organisées par le passé par la Chambre de commerce italienne au Canada (CCIC), qui avaient connu un vif succès, notamment sur la construction durable et sur le « big data ».« On sentait qu’il s’agissait d’un bon moment avec tout ce qui se passait en Italie, et plus spécialement dans la région d’Émilie-Romagne, autant en recherche qu’en innovation », souligne Danielle Virone, directrice générale de la CCIC.
L’idée de mettre la région de l’Émilie-Romagne en vedette pour cette édition 2019 n’est d’ailleurs pas un hasard. Si Montréal a réussi à s’imposer dans les dernières années comme l’une des plaques tournantes mondiales de l’IA, la région d’Émilie-Romagne entend, elle aussi, se positionner en tant que pôle de l’IA de l’Union européenne.
« C’est une région très industrialisée, avec une richesse universitaire millénaire », en ce sens qu’elle abrite la plus vieille université du monde, celle de Bologne, explique celle qui est à la tête de la CCIC depuis 14 ans.
Très active, la région compte en effet six universités et d’importants centres de recherche et laboratoires. Morena Diazzi, directrice générale de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme du gouvernement régional d’Émilie-Romagne, a aussi précisé que la région jouissait d’un taux de chômage d’à peine un peu plus de 5 % et se classait première en ce qui a trait au nombre de brevets par habitant, par rapport aux autres régions italiennes.
L’Union européenne, qui s’est mobilisée seulement en 2017 pour adopter sa première stratégie européenne en IA, comme l’a mentionné lors du Forum Michela Milano, professeure à l’Université de Bologne et vice-présidente de l’European Association of Artificial Intelligence, a aussi choisi de financer la mise en place d’un centre informatique de 250 millions de dollars à Bologne. De son côté, le professeur Andrea Lodi, qui a étudié à l’Université de Bologne avant de se joindre à Polytechnique Montréal en 2014 et à IVADO, a présenté à la délégation italienne présente au Forum un portrait de l’écosystème québécois, où l’on répertorie quelque 600 entreprises en démarrage et 1000 scientifiques dans la seule région de Montréal.
« Si Montréal a réussi à s’imposer au cours des dernières années comme l’une des plaques tournantes mondiales de l’IA, la région italienne d’Émilie-Romagne entend, elle aussi, se positionner en tant que pôle de l’IA de l’Union européenne.».
Les nombreuses discussions qui ont suivi ont été l’occasion de trouver des synergies entre les deux écosystèmes. « On a aussi organisé des rencontres à l’extérieur de l’événement entre des personnes et des entreprises et on a vu à quel point les futures collaborations étaient naturelles », soutient Danielle Virone. Et devant le succès de cette première initiative, une deuxième édition est déjà envisagée.
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