17 mars 2011 :
« Les droits de scolarité seront majorés graduellement jusqu'au niveau où ils seraient aujourd'hui s'ils avaient été indexés à l'inflation depuis 1968, soit l'année où ils ont été gelés la première fois. J'annonce qu'à l'automne 2012 et à chacune des quatre années suivantes, les droits annuels de scolarité augmenteront de 325 $. Au terme de ce rattrapage qui totalisera 1625 $ en 2017, les étudiants assumeront moins de 17 % du coût de leurs études, une proportion qui demeure très inférieure à celle qui prévalait il y a quarante ans, et très inférieure au ratio comparable dans les autres provinces canadiennes. [...] » – Raymond Bachand, ministre des Finances, extrait du discours sur le budget.
20 mars 2011 : manifestation de la FECQ au congrès de jeunes libéraux.
28 mars 2011 : manifestation de la FECQ au colloque du PLQ.
1er avril 2011 : 2000 étudiants prennent d’assaut le centre-ville de Montréal.
15 novembre 2011 : au pouvoir, le PQ abolirait la hausse de $1625 dollars et décréterait un nouveau gel.
25 novembre 2011 : selon un sondage Senergis-Le Devoir, 52% de la population est pour la hausse et 44% contre.
24 janvier 2012 : l’IREC propose des droits de scolarité proportionnels aux revenus, payables une fois le diplôme obtenu.
14 février 2012 : 11 000 étudiants de l’UQAM et de l’université Laval en grève.
16 février 2012 : quelques centaines de manifestants bloquent la tour de la Bourse à Montréal.
21 février 2012 : 35 000 étudiants en grève.
23 février 2012 : 62 000 étudiants en grève. Un groupe tente de bloquer le pont Jacques-Cartier. Intervention de l’escouade anti-émeute.
24 février 2012 : 250 étudiants de la FEUQ et de la FCEQ manifestent devant le bureau de la ministre de l’Éducation Line Beauchamp.
28 février 2012 : Amir Khadir citation : « C’est bien peu payé quelques heures dans un bouchon de circulation pour s’assurer que l’avenir de nos jeunes n’est pas bouché; boucher un pont pour débloquer l’avenir de nos jeunes et de notre société pour garantir à notre société le meilleur. »
1er mars 2012 : Manifestation à l’Assemblée nationale à Québec. Un groupe d’étudiants renverse les barrières de sécurité. Recours aux gaz lacrimogènes.
7 mars 2012 : 500 étudiants manifestent devant les bureaux de la CREPUQ.
12 mars 2012 : en visite à Paris, le premier ministre Jean Charest est interpellé par un étudiant.
13 mars 2012 : les centrales syndicales CSQ, CSN, FTQ se rangent derrière les étudiants.
16 mars 2012 : le maire de Montréal Gérald Tremblay songe à interdire le port des masques suite à la manifestation du 15 mars contre la brutalité policière.
20 mars 2012 : la ministre de l’Éducation Line Beauchamp accuse les étudiants « d’écoeurer les travailleurs qui paient leurs études ».
22 mars 2012 : Grande manifestation à Montréal. La foule est estimée entre 100 000 et 200 000 personnes. Jean Charest demeure intraitable.
27 mars 2012 : Jean Charest évoque la possibilité de bonifier les prêts et bourses.
28 mars 2012 : François Legault de la CAQ tente en vain de se poser en médiateur dans le conflit étudiant.
30 mars 2012 : une injonction force le retour en classe des étudiants du cégep d’Alma.
1er avril 2012 : Jean Charest déclare que «l’avenir du Québec, ce n’est pas dans les gels, dans les moratoires et dans les fermetures.»
4 avril 2012 : la grève franchit le seuil des 52 jours soit la durée de la grève étudiante de 2005.
5 avril 2012 : la proposition gouvernementale d’améliorer le programme de prêts et bourses est rejeté par les trois grandes organisations étudiantes.
10 avril 2012 : le sociologue Guy Rocher appuie la lutte étudiante.
13 avril 2012 : l’Université de Montréal et le cégep St-Jean-sur-Richelieu veulent reprendre les cours dès lundi 16 avril.
15 avril 2012 : la ministre de l’Éducation Line Beauchamp accepte de rencontrer la FEUQ.
18 avril 2012 : la FEUQ et la FECQ condamnent clairement les actes de violence contrairement à la CLASSE.
23 avril 2012 : la ministre Beauchamp accepte de rencontrer les trois associations étudiantes.
25 avril 2012 : 10 000 manifestants dans le centre-ville de Montréal.
26 avril 2012 : Québec refuse l’idée d’une médiation.
27 avril 2012 : nouvelle proposition gouvernementale : étalement de la hausse de $1625 sur 7 ans plutôt que 5 ans. Bonification de l’aide financière : majorer le seuil de revenu familial de 35 à $45,000 dollars.
2 mai 2012 : la solution de la CLASSE : la gratuité échelonnée sur cinq ans. Le PQ annulerait la hausse des droits de scolarité, mais prône l’indexation annuelle.
3 mai 2012 : Line Beauchamp et Jean Charest rencontrent la direction des cégeps et des universités.
4 mai 2012 : une manifestation dégénère à Victoriaville lors du congrès du Parti libéral.
7 mai 2012 : une entente intervient entre le gouvernement et les associations étudiantes. La hausse de $127 dollars serait transformée en « compte à recevoir » de « frais afférents ». La hausse sera rejetée par les étudiants.
14 mai 2012 : démission de la ministre Line Beauchamp qui sera remplacée par Michelle Courchesne.
16 mai 2012 : le gouvernement dépose le projet de loi 78 dans le cadre du conflit étudiant. La session est suspendue et les manifestations encadrées.
18 mai 2012 : le règlement montréalais interdisant le port du masque sans motif raisonnable lors de manifestations a reçu l’aval du conseil municipal.
21 mai 2012 : la CLASSE appelle à la désobéissance à la loi 78 «quitte à en assumer les conséquences juridiques». La loi est contestée en cour.
22 mai 2012 : manifestation monstre à Montréal pour souligner les 100 jours de grève étudiante.
24 mai 2012 : le tintamarre se répand aux quatre coins de Montréal et du Québec.
27 mai 2012 : l’ex-premier ministre du Québec Jacques Parizeau déclare : «qu’on ait laissé pourrir pendant 14 semaines quelque débat social que ce soit, je n’en reviens pas.»
28 mai 2012 : reprise des négociations entre le gouvernement et les associations étudiantes.
31 mai 2012 : le gouvernement quitte la table de négociation. Selon Michelle Courchesne «c’était le gel, le moratoire ou rien.»
3 juin 2012 : le Grand Prix du Canada annule la journée portes ouvertes.
5 juin 2012 : le député Amir Khadir est arrêté alors qu’il prenait part à une manifestation illégale. «J’accompagne mon peuple» dit-il. «Je fais ce que Martin Luther King aurait fait, ce que Gandhi aurait fait.»
6 juin 2012 : le PLQ s’oppose à l’implantation de bureaux de scrutin dans les cégeps et les universités.
11 juin 2012 : le PLQ perd la circonscription d’Argenteuil aux mains du PQ.
12 juin : la ministre de la Culture Christine St-Pierre associe tous ceux qui portent le carré rouge à la violence. Elle se rétractera par la suite.
13 juin 2012 : le premier ministre Jean Charest déclare que «Mme Marois, c’est la rue».
20 juin 2012 : Mme Marois enlève son carré rouge.
22 juin 2012 : manifestations étudiantes à Montréal (15 000 personnes) et à Québec (10 000 personnes).
26 juin : la CLASSE privée de fonds amassés lors du spectacle des humoristes indignés.
27 juin 2012 : la Cour supérieure rejette la requête étudiante de suspendre certaines dispositions de la loi 78.
11 juillet 2012 : la CLASSE se lance dans une tournée québécoise.
14 juillet 2012 : congrès de la CLASSE à l’université Laval. Elle réaffirme sa détermination à s’opposer aux «politiques néolibérales» et à rallier les québécois à «sa grève sociale».
19 juillet 2012 : le projet de loi 78 porte atteinte à la Charte des droits et libertés et devrait conséquemment être déclarée inapplicable en droit selon une analyse de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
Historique des protestations étudiantes
1956 : 23 octobre 1956, les étudiants réclament une aide accrue au financement des universités.
1958 : le 6 mars 1958 les étudiants universitaires déclenchent une grève (quelques jours) pour un meilleur accès aux études supérieures.
1968 : l’UGEQ (Union générale des étudiants du Québec) appelle à la grève afin d’obtenir l’abolition des droits de scolarité. Point de départ le cégep Lionel-Groulx jusqu’à l’occupation de l’École des beaux arts de Montréal. La grève a duré environ un mois, sans obtenir gain de cause.
1974 : opposition aux tests d’aptitude à l’université et demande d’amélioration au système de prêt et bourse. On demande aussi un salaire étudiant jusqu’à la fin des études ainsi qu’une réduction ou abolition de la provision de contribution parentale dans l’octroi des prêts et bourses. Naissance de l’ANEQ (Association des étudiants du Québec ) qui donnera naissance par la suite à la CLASSE.
Novembre 1978 : les étudiants demandent l’abolition des droits de scolarité et une amélioration des prêts et bourses. Environ 100 000 étudiants font la grève et obtiennent une bonification des prêts et bourses, mais pas la gratuité.
1986 : le gouvernement libéral veut hausser les droits de scolarité. 30 cégeps et l’UQAM vont en grève. Après deux semaines de grève, le gouvernement décide de maintenir le gel des droits de scolarité.
1988 : l’ANEQ appelle à la grève en vue de l’amélioration de l’aide financière et du maintien du gel des droits de scolarité. Le ministre de l’Education Claude Ryan promet une hausse de 50 millions des prêts aux étudiants et hausse les droits à $540.00. Le Conseil des universités estime le sous financement des universités à $20 millions. En 2012, on l’estime à $620 millions.
Printemps 1990 : levée du gel des droits de scolarité. 15 cégeps et l’UQAM vont en grève. En 1994, le PQ prend le pouvoir et instaure un gel des droits.
Automne 1996 : le gouvernement Bouchard hausse les droits de scolarité de 30%. Grève étudiante dans 40 cégeps et deux universités. La ministre de l’Éducation Pauline Marois retraite mais introduit une taxe à l’échec au cégep et augmente les droits des étudiants étrangers.
Hiver 2005 : annonce par le gouvernement Charest d’une coupure de $103 millions des prêts et bourses. Plus de 170 000 étudiants en grève, dont certains pendant huit semaines. Le ministre de l’Éducation Fournier retraite.
Dernière mise à jour : 20 juillet 2012-07-20
(recherche: Gilles Paré, Centre de documentation du Devoir)
« Les droits de scolarité seront majorés graduellement jusqu'au niveau où ils seraient aujourd'hui s'ils avaient été indexés à l'inflation depuis 1968, soit l'année où ils ont été gelés la première fois. J'annonce qu'à l'automne 2012 et à chacune des quatre années suivantes, les droits annuels de scolarité augmenteront de 325 $. Au terme de ce rattrapage qui totalisera 1625 $ en 2017, les étudiants assumeront moins de 17 % du coût de leurs études, une proportion qui demeure très inférieure à celle qui prévalait il y a quarante ans, et très inférieure au ratio comparable dans les autres provinces canadiennes. [...] » – Raymond Bachand, ministre des Finances, extrait du discours sur le budget.
20 mars 2011 : manifestation de la FECQ au congrès de jeunes libéraux.
28 mars 2011 : manifestation de la FECQ au colloque du PLQ.
1er avril 2011 : 2000 étudiants prennent d’assaut le centre-ville de Montréal.
15 novembre 2011 : au pouvoir, le PQ abolirait la hausse de $1625 dollars et décréterait un nouveau gel.
25 novembre 2011 : selon un sondage Senergis-Le Devoir, 52% de la population est pour la hausse et 44% contre.
24 janvier 2012 : l’IREC propose des droits de scolarité proportionnels aux revenus, payables une fois le diplôme obtenu.
14 février 2012 : 11 000 étudiants de l’UQAM et de l’université Laval en grève.
16 février 2012 : quelques centaines de manifestants bloquent la tour de la Bourse à Montréal.
21 février 2012 : 35 000 étudiants en grève.
23 février 2012 : 62 000 étudiants en grève. Un groupe tente de bloquer le pont Jacques-Cartier. Intervention de l’escouade anti-émeute.
24 février 2012 : 250 étudiants de la FEUQ et de la FCEQ manifestent devant le bureau de la ministre de l’Éducation Line Beauchamp.
28 février 2012 : Amir Khadir citation : « C’est bien peu payé quelques heures dans un bouchon de circulation pour s’assurer que l’avenir de nos jeunes n’est pas bouché; boucher un pont pour débloquer l’avenir de nos jeunes et de notre société pour garantir à notre société le meilleur. »
1er mars 2012 : Manifestation à l’Assemblée nationale à Québec. Un groupe d’étudiants renverse les barrières de sécurité. Recours aux gaz lacrimogènes.
7 mars 2012 : 500 étudiants manifestent devant les bureaux de la CREPUQ.
12 mars 2012 : en visite à Paris, le premier ministre Jean Charest est interpellé par un étudiant.
13 mars 2012 : les centrales syndicales CSQ, CSN, FTQ se rangent derrière les étudiants.
16 mars 2012 : le maire de Montréal Gérald Tremblay songe à interdire le port des masques suite à la manifestation du 15 mars contre la brutalité policière.
20 mars 2012 : la ministre de l’Éducation Line Beauchamp accuse les étudiants « d’écoeurer les travailleurs qui paient leurs études ».
22 mars 2012 : Grande manifestation à Montréal. La foule est estimée entre 100 000 et 200 000 personnes. Jean Charest demeure intraitable.
27 mars 2012 : Jean Charest évoque la possibilité de bonifier les prêts et bourses.
28 mars 2012 : François Legault de la CAQ tente en vain de se poser en médiateur dans le conflit étudiant.
30 mars 2012 : une injonction force le retour en classe des étudiants du cégep d’Alma.
1er avril 2012 : Jean Charest déclare que «l’avenir du Québec, ce n’est pas dans les gels, dans les moratoires et dans les fermetures.»
4 avril 2012 : la grève franchit le seuil des 52 jours soit la durée de la grève étudiante de 2005.
5 avril 2012 : la proposition gouvernementale d’améliorer le programme de prêts et bourses est rejeté par les trois grandes organisations étudiantes.
10 avril 2012 : le sociologue Guy Rocher appuie la lutte étudiante.
13 avril 2012 : l’Université de Montréal et le cégep St-Jean-sur-Richelieu veulent reprendre les cours dès lundi 16 avril.
15 avril 2012 : la ministre de l’Éducation Line Beauchamp accepte de rencontrer la FEUQ.
18 avril 2012 : la FEUQ et la FECQ condamnent clairement les actes de violence contrairement à la CLASSE.
23 avril 2012 : la ministre Beauchamp accepte de rencontrer les trois associations étudiantes.
25 avril 2012 : 10 000 manifestants dans le centre-ville de Montréal.
26 avril 2012 : Québec refuse l’idée d’une médiation.
27 avril 2012 : nouvelle proposition gouvernementale : étalement de la hausse de $1625 sur 7 ans plutôt que 5 ans. Bonification de l’aide financière : majorer le seuil de revenu familial de 35 à $45,000 dollars.
2 mai 2012 : la solution de la CLASSE : la gratuité échelonnée sur cinq ans. Le PQ annulerait la hausse des droits de scolarité, mais prône l’indexation annuelle.
3 mai 2012 : Line Beauchamp et Jean Charest rencontrent la direction des cégeps et des universités.
4 mai 2012 : une manifestation dégénère à Victoriaville lors du congrès du Parti libéral.
7 mai 2012 : une entente intervient entre le gouvernement et les associations étudiantes. La hausse de $127 dollars serait transformée en « compte à recevoir » de « frais afférents ». La hausse sera rejetée par les étudiants.
14 mai 2012 : démission de la ministre Line Beauchamp qui sera remplacée par Michelle Courchesne.
16 mai 2012 : le gouvernement dépose le projet de loi 78 dans le cadre du conflit étudiant. La session est suspendue et les manifestations encadrées.
18 mai 2012 : le règlement montréalais interdisant le port du masque sans motif raisonnable lors de manifestations a reçu l’aval du conseil municipal.
21 mai 2012 : la CLASSE appelle à la désobéissance à la loi 78 «quitte à en assumer les conséquences juridiques». La loi est contestée en cour.
22 mai 2012 : manifestation monstre à Montréal pour souligner les 100 jours de grève étudiante.
24 mai 2012 : le tintamarre se répand aux quatre coins de Montréal et du Québec.
27 mai 2012 : l’ex-premier ministre du Québec Jacques Parizeau déclare : «qu’on ait laissé pourrir pendant 14 semaines quelque débat social que ce soit, je n’en reviens pas.»
28 mai 2012 : reprise des négociations entre le gouvernement et les associations étudiantes.
31 mai 2012 : le gouvernement quitte la table de négociation. Selon Michelle Courchesne «c’était le gel, le moratoire ou rien.»
3 juin 2012 : le Grand Prix du Canada annule la journée portes ouvertes.
5 juin 2012 : le député Amir Khadir est arrêté alors qu’il prenait part à une manifestation illégale. «J’accompagne mon peuple» dit-il. «Je fais ce que Martin Luther King aurait fait, ce que Gandhi aurait fait.»
6 juin 2012 : le PLQ s’oppose à l’implantation de bureaux de scrutin dans les cégeps et les universités.
11 juin 2012 : le PLQ perd la circonscription d’Argenteuil aux mains du PQ.
12 juin : la ministre de la Culture Christine St-Pierre associe tous ceux qui portent le carré rouge à la violence. Elle se rétractera par la suite.
13 juin 2012 : le premier ministre Jean Charest déclare que «Mme Marois, c’est la rue».
20 juin 2012 : Mme Marois enlève son carré rouge.
22 juin 2012 : manifestations étudiantes à Montréal (15 000 personnes) et à Québec (10 000 personnes).
26 juin : la CLASSE privée de fonds amassés lors du spectacle des humoristes indignés.
27 juin 2012 : la Cour supérieure rejette la requête étudiante de suspendre certaines dispositions de la loi 78.
11 juillet 2012 : la CLASSE se lance dans une tournée québécoise.
14 juillet 2012 : congrès de la CLASSE à l’université Laval. Elle réaffirme sa détermination à s’opposer aux «politiques néolibérales» et à rallier les québécois à «sa grève sociale».
19 juillet 2012 : le projet de loi 78 porte atteinte à la Charte des droits et libertés et devrait conséquemment être déclarée inapplicable en droit selon une analyse de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.
Historique des protestations étudiantes
liées au droits de scolarité
1956 : 23 octobre 1956, les étudiants réclament une aide accrue au financement des universités.
1958 : le 6 mars 1958 les étudiants universitaires déclenchent une grève (quelques jours) pour un meilleur accès aux études supérieures.
1968 : l’UGEQ (Union générale des étudiants du Québec) appelle à la grève afin d’obtenir l’abolition des droits de scolarité. Point de départ le cégep Lionel-Groulx jusqu’à l’occupation de l’École des beaux arts de Montréal. La grève a duré environ un mois, sans obtenir gain de cause.
1974 : opposition aux tests d’aptitude à l’université et demande d’amélioration au système de prêt et bourse. On demande aussi un salaire étudiant jusqu’à la fin des études ainsi qu’une réduction ou abolition de la provision de contribution parentale dans l’octroi des prêts et bourses. Naissance de l’ANEQ (Association des étudiants du Québec ) qui donnera naissance par la suite à la CLASSE.
Novembre 1978 : les étudiants demandent l’abolition des droits de scolarité et une amélioration des prêts et bourses. Environ 100 000 étudiants font la grève et obtiennent une bonification des prêts et bourses, mais pas la gratuité.
1986 : le gouvernement libéral veut hausser les droits de scolarité. 30 cégeps et l’UQAM vont en grève. Après deux semaines de grève, le gouvernement décide de maintenir le gel des droits de scolarité.
1988 : l’ANEQ appelle à la grève en vue de l’amélioration de l’aide financière et du maintien du gel des droits de scolarité. Le ministre de l’Education Claude Ryan promet une hausse de 50 millions des prêts aux étudiants et hausse les droits à $540.00. Le Conseil des universités estime le sous financement des universités à $20 millions. En 2012, on l’estime à $620 millions.
Printemps 1990 : levée du gel des droits de scolarité. 15 cégeps et l’UQAM vont en grève. En 1994, le PQ prend le pouvoir et instaure un gel des droits.
Automne 1996 : le gouvernement Bouchard hausse les droits de scolarité de 30%. Grève étudiante dans 40 cégeps et deux universités. La ministre de l’Éducation Pauline Marois retraite mais introduit une taxe à l’échec au cégep et augmente les droits des étudiants étrangers.
Hiver 2005 : annonce par le gouvernement Charest d’une coupure de $103 millions des prêts et bourses. Plus de 170 000 étudiants en grève, dont certains pendant huit semaines. Le ministre de l’Éducation Fournier retraite.
Dernière mise à jour : 20 juillet 2012-07-20
(recherche: Gilles Paré, Centre de documentation du Devoir)