

Repenser nos transports
Les transports, c’est l’enjeu numéro 1 au Québec en matière de lutte contre les changements climatiques. Avec 36,1 millions de tonnes d’équivalent CO2, soit 44,8 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) de la province, c’est le secteur qui produisait le plus de GES en 2018. À titre comparatif, les émissions canadiennes du secteur des transports représentaient 30 % des émissions totales de GES au pays. Pour inverser cette tendance, le gouvernement du Québec mise sur l’électrification. Mais face à l’urgence d’agir pour préserver le climat, l’heure est aussi venue de repenser nos transports. Outre le carburant qui les fait avancer, doit-on reconsidérer notre rapport à la voiture qui favorise l’« autosolisme » ? Pourquoi la construction d’une nouvelle route est-il perçu chez nous comme un investissement, alors que la création d’un nouveau service de transport en commun est vue comme une dépense ? Peut-on s’inspirer de la Scandinavie pour assumer notre nordicité et marcher ou pédaler davantage en hiver ? Puisque le Canada s’est construit grâce au rail et que le Québec dispose d’une industrie ferroviaire solide, pourquoi ne voyage-t-on pas plus en train ? La fiscalité peut-elle être un levier de changement en transports ? Ce cahier spécial, présenté en collaboration avec le média de solutions Unpointcinq.ca, explore ces questions en mettant en avant des pistes de réponses concrètes.
Malgré la hausse de popularité du transport actif en hiver, le Québec traîne de la patte derrière la Scandinavie.
Voyage dans le temps et regard sur le présent (et le futur) du transport ferroviaire de passagers au pays.
Où en serons-nous en 2035, date butoir pour la vente des voitures neuves à essence dans la province?
Petit tour d’horizon de mesures fiscales à visée climatosympathique pour décarboniser nos déplacements quotidiens.
Quelles émotions nous font préférer l’automobile, même lorsque cette solution n’est pas la plus pertinente?
Catherine Morency remet en question la place centrale qu’occupe la voiture dans les sociétés nord-américaines.
En attendant l’arrivée de camions électrifiés, l’industrie mise sur la technologie pour réduire son bilan carbone.