

Les villes en action
À la veille de la COP 25, qui se tiendra à Madrid du 2 au 13 décembre, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a mis la table de cette 25e conférence des Nations unies sur le climat : les pays doivent redoubler d’efforts et présenter des plans concrets pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 45 % d’ici 2030. L’objectif est de les supprimer totalement en 2050.
Si les États ont un rôle de premier plan à jouer pour limiter le réchauffement à 2 °C à la fin de ce siècle, les villes ne sont pas en reste. Selon la Fédération canadienne des municipalités, elles ont une influence, directe ou indirecte, sur près de la moitié des GES produits au pays. De l’aménagement du territoire à l’organisation des transports, en passant par la gestion des déchets ou les règlements de construction, les administrations municipales peuvent intervenir sur un large éventail d’activités humaines pour en réduire l’empreinte carbone.
Et bonne nouvelle : nos villes prennent conscience de leur responsabilité et passent progressivement de la parole aux actes.
Au moment où les pays signataires de l’Accord de Paris se préparent à discuter en Espagne de leurs engagements, Le Devoir présente ce cahier spécial Action climatique, une collaboration avec Unpointcinq.ca. Créateur du contenu de ces pages,ce média web est entièrement dédié à l’action face aux changements climatiques au Québec. Ce cahier vous propose donc un tour de piste à la découverte de ce qui se fait ici, dans les villes du Québec, comme solutions qui soulagent le climat, et parfois là où on ne s’y attend pas.
À Rivière-du-Loup, l’Hôtel de Ville loue — pas cher — un véhicule électrique.
Face à l’érosion côtière, les petites municipalités apprennent à se débrouiller par elles-mêmes.
Elles sont en première ligne dans la lutte contre les changements climatiques.
En Beauce comme partout au Québec, des collectivités se mobilisent pour éviter d’avoir les pieds dans l’eau.
Elle se distingue par son design, mais surtout par sa sobriété énergétique, et donc sa faible empreinte carbone.
Vers des budgets municipaux plus participatifs.
Beaconsfield a réussi à diminuer de moitié la quantité d’ordures envoyées à l’enfouissement.
La Ville collecte les matières organiques des industries, commerces et institutions.