
Fierté Montréal: célébrer, revendiquer, recommencer
Fierté Montréal profite de son festival pour mettre en lumière quelques-unes de ses revendications.
Jamais sans notre fierté !
La 17e édition du festival Fierté Montréal est officiellement lancée depuis le 3 août ! Expositions, spectacles et performances artistiques, conférences et ateliers, courts métrages… De retour en force après une refonte de sa gouvernance, l’événement, qui se déploie durant 11 jours, se veut aussi bien festif et rassembleur que revendicatif. Plus de 150 artistes, issus entre autres de la relève et des communautés racisées, et plus d’une centaine de groupes communautaires participent cette année aux célébrations du plus grand festival des communautés LGBTQ+ de la francophonie. L’occasion de soutenir leur vitalité, de commémorer les avancées de leurs droits, mais aussi de souligner leurs luttes actuelles et leurs différentes revendications, notamment lors du Défilé de la fierté, le 13 août, où sont attendues sur le boulevard René-Lévesque plus de 15 000 personnes. Préparé en collaboration avec Fierté Montréal, ce cahier spécial tend ainsi le porte-voix aux divers groupes et organisations alliés à la défense des droits LGBTQ+.
Fierté Montréal profite de son festival pour mettre en lumière quelques-unes de ses revendications.
Le sous-financement des organismes a des conséquences préoccupantes pour les personnes vulnérables.
Fierté Montréal revendique la gratuité des opérations et des soins d’affirmation de genre.
Considérées comme des mutilations, les interventions chirurgicales sur les enfants intersexes sont légales au Canada.
Cercle indigiqueer circle défend le bien-être de la communauté bispirituelle, indigiqueer et autochtone LGBTQS2 +.
Les LGBTQ+ demeurent « invisibles » dans la majorité des milieux de vie pour personnes âgées de la province.
Fierté Montréal réclame aussi un meilleur financement des organisations qui ont une approche de réduction des méfaits.
Des organismes pressent Ottawa de réformer la loi afin de réduire la discrimination et de faciliter le dépistage.
Stella Montréal et RÉZO esquissent les contours d’une éventuelle décriminalisation du travail du sexe au Canada.
Des organismes sonnent l’alarme quant aux importantes régressions qui ont cours en ce moment même en Amérique du Nord.