
Jardiner pour retisser les liens entre les générations
Enfants et aînés plongent les mains dans la terre grâce à un projet de jardin intergénérationnel.
Refuser l’âgisme
Quand un aîné est traité injustement ou même différemment en raison de son âge, il est victime d’âgisme. Quand il perd son emploi ou n’est pas embauché, ou quand on lui conseille d’arrêter telle ou telle activité sous prétexte qu’il ne serait plus apte à la pratiquer en raison de son âge, il est là encore victime d’âgisme. Il en est de même lorsque la société ne fait pas la distinction entre une personne malade vivant en CHSLD et une autre du même âge encore capable de vivre une vieactive. Cette discrimination plus ou moins subtile, volontaire ou inconsciente, s’est intensifiée depuis la pandémie de COVID-19, avec pour conséquences un isolement plus grand des aînés et une rupture des contacts et des échanges entre les différentes générations. Publié à l’occasion de la Semaine québécoise intergénérationnelle, qui aura lieu du 21 au 27 mai prochains, ce cahier s’intéresse aux préjugés qui fomentent l’âgisme tout en mettant en avant quelques initiatives favorisant le contact intergénérationnel.
Enfants et aînés plongent les mains dans la terre grâce à un projet de jardin intergénérationnel.
Les préjugés en lien avec l’âge et l’origine culturelle persistent au sein de la société.
De nombreux aînés souhaitent de nouveau partager des moments avec les plus jeunes.
Le nouveau-né Charles-Édouard avait deux semaines quand il a rencontré sa Mamie tendresse.