
Luttes d’autrefois toujours actuelles
La pandémie et la pénurie de main-d’oeuvre : deux grands écueils à la santé et à la sécurité des travailleurs.
Un printemps chaud
Négociation des conventions collectives du secteur public, grève de la fonction publique fédérale, revendications nombreuses pour les hausses de salaires, avec le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, pénurie de main-d’oeuvre généralisée, défis trop nombreux dans les écoles, nouvelles technologies qui font craindre d’autres grands bouleversements dans les relations de travail, santé physique et mentale des travailleurs mise à mal à travers cette tempête de défis… S’il fait encore un peu frisquet dehors, le printemps est déjà très chaud pour tous les syndicats. Alors que le 1er mai est la Journée internationale des travailleurs, ce cahier de notre série Syndicalisme donne la parole aux différentes centrales afin qu’elles puissent mettre en avant leurs grands chantiers et leurs principales revendications, et profite aussi de l’occasion pour survoler les enjeux syndicaux qui soulèvent les passions à travers le monde.
La pandémie et la pénurie de main-d’oeuvre : deux grands écueils à la santé et à la sécurité des travailleurs.
Le numérique a déjà bouleversé le monde du travail, mais voilà qu’arrive ChatGPT, et avec lui, plusieurs craintes.
La pandémie a transformé le visage du monde du travail partout sur le globe.
Rester dans un emploi qui ne nous stimule pas peut mener au bore-out.
Entrevue avec Magali Picard, présidente de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec.
« Notre réseau a présentement un grand besoin d’amour », affirme Valérie Grenon, présidente de la FIPEQ-CSQ.
« Les classes ordinaires d’aujourd’hui sont tout sauf ordinaires », soutient Mélanie Hubert, présidente de la FAE.
Le contexte économique influence le contexte pédagogique, et les écoles publiques montréalaises n’y échappent pas.
La CSD milite pour un retour à une approche de la santé et de la sécurité au travail centrée sur la prévention.
Pour le syndicat, ce sont les travailleurs qui paient le gros prix de l’inflation, et à tous les niveaux.
Le mois dernier, Québec annonçait son « Plan santé », une annonce devant laquelle l'APTS se montre sceptique.
Considérée comme une solution à la pénurie de main-d’oeuvre, la sous-traitance coûte cher au gouvernement québécois.