
Les défis se multiplient pour les syndicats
Les syndicats québécois devront innover pour éviter que leur présence ne diminue ou que les jeunes les délaissent.
De la nécessité de tendre l’oreille
Dans la soirée du 3 octobre dernier, quelques minutes seulement après la fermeture des bureaux de scrutin, on annonçait sans surprise le renouvellement du mandat de François Legault à la tête du Québec. Avec 41 % des votes en sa faveur, la Coalition avenir Québec revient largement majoritaire à l’Assemblée nationale. Mais tandis que le premier ministre en appelle à la continuité, nombre de syndicats souhaitent revoir le mode de scrutin, d’une part, et établir un dialogue fort et constructif avec le gouvernement, d’autre part. Dans leur viseur, plusieurs problèmes qui perdurent, comme la pénurie de main-d’oeuvre, les conditions de travail des enseignants et du personnel médical, la privatisation du secteur de la santé ou encore la crise climatique. Ce cahier donne la parole aux différents syndicats, qui réitèrent leurs revendications et rappellent d’une seule et même voix au gouvernement l’importance de tendre l’oreille pour avancer dans la bonne direction.
Les syndicats québécois devront innover pour éviter que leur présence ne diminue ou que les jeunes les délaissent.
Les revendications des syndicats étudiants portent à nouveau sur des enjeux financiers, mais pas seulement.
Une forte majorité, croit le président de la CSD, n’autorise pas pour autant le gouvernement à faire cavalier seul.
À quelles revendications les élus devront-ils tendre l’oreille ?
L’APTS espère convaincre le gouvernement caquiste de résister au chant des sirènes du privé dans le système de santé.
Le message des syndicats enseignants est clair : il faut faire de l’instruction une priorité.
La FTQ invite les élus à prendre soin de la planète, de la démocratie et des moins nantis avec conviction.
Le gouvernement majoritaire caquiste pourrait jouer au dur avec les syndicats. Une grave erreur, croit la CSN.