
Chroniques d’un déconfinement théâtral
Malgré un découragement collectif, le milieu souhaite retrouver son public et que les artistes retrouvent leur souffle.
Maintenir le dialogue
Célébrée par les communautés théâtrales du monde entier, la Journée mondiale du théâtre, qui a lieu chaque année le 27 mars, est l’occasion de signifier l’importance du théâtre dans nos sociétés, mais aussi d’engager des réflexions sur ses défis et son avenir. Si le budget 2022-2023 dévoilé mardi par le ministre Eric Girard, et octroyant de généreux investissements au milieu culturel, semble satisfaire le secteur, il n’en reste pas moins que ce dernier a été durement touché par les fermetures successives des salles de spectacle. Ce cahier spécial donne la parole aux différents acteurs de l’art théâtral, à ceux qui montent sur les planches, mais aussi à tous les travailleurs de l’ombre qui, depuis les coulisses, ont su maintenir le milieu hors de l’eau, le garder bien vivant durant les deux longues années qu’aura duré la crise, afin de préserver le lien avec le public et assurer un retour rapide des spectateurs dans les salles.
Malgré un découragement collectif, le milieu souhaite retrouver son public et que les artistes retrouvent leur souffle.
Les travailleurs de l’ombre du milieu théâtral n’ont pas chômé depuis le début de la pandémie.
Les prix Sentinelle du CQT récompensent chaque année des personnes qui travaillent dans l’ombre.
Les deux dernières cohortes de diplômés n’ont pas encore eu l’occasion de monter sur les planches.
Alors que la vie normale reprend son cours, peut-on s’attendre à un retour massif des jeunes publics en salle?
Maintenant que les spectateurs retournent dans les salles, la webdiffusion a-t-elle un avenir?
Après deux ans de pandémie, le milieu théâtral se mobilise et invite le public à s’investir… autrement.
La dramaturge et autrice Rébecca Déraspe signe cette année le Message québécois du théatre.
À la suite du dépôt du budget cette semaine, le Conseil québécois du théâtre a le sentiment d’avoir été entendu.
Après deux ans de pandémie, 25% des comédiens de langue anglaise manquent à l’appel.
Deux créatrices enracinées en région se démènent pour faire vivre et découvrir le théâtre.
Les scènes de théâtre québécoises sont plus diversifiées, mais il reste encore du chemin à faire.