
La pénurie de main-d’oeuvre, plus qu’une question de salaire
Pour garder les gens dans le secteur public, il faudra plus que des solutions «plasters», dit le président de la FTQ.
Pour une amélioration des conditions de travail
La pandémie a mis en lumière les grandes failles qui affectent le réseau public. Le manque de main-d’œuvre et les difficultés de rétention du personnel font partie des grands défis auxquels le gouvernement doit faire face. Les syndicats sont formels : il faudra plus qu’une augmentation de salaire pour remédier à la situation. Conciliation travail-famille, reconnaissance et flexibilité… Ces trois notions font dorénavant partie de toutes les négociations, au public comme au privé, dans le contexte où la pénurie de main-d’œuvre frappe la province de plein fouet et où les multiples confinements ont montré que les travailleurs savent faire preuve de professionnalisme même lorsqu’ils n’ont pas leur gestionnaire sur le dos. Ce dossier, réalisé en collaboration avec les syndicats, leur donne la parole afin de mieux saisir les défis et les batailles qui se préparent.
Pour garder les gens dans le secteur public, il faudra plus que des solutions «plasters», dit le président de la FTQ.
La centrale syndicale veut sensibiliser les municipalités aux enjeux propres à l’agriculture.
Ils travaillent eux aussi en première ligne depuis de très longs mois, souligne l’APPM.
Les infirmières ne veulent pas plus d’argent; simplement une meilleure qualité de vie.
Les professionnels et les techniciens de la santé souhaitent une meilleure reconnaissance de leur travail.