
La réappropriation tranquille des lieux de culte
Pour survivre, les lieux de culte doivent ouvrir leurs portes tant aux citoyens qu’aux fidèles.
À la découverte des lieux sacrés du Québec
Par sa richesse, sa variété et sa quantité, le patrimoine religieux contribue à structurer et à forger l’identité des villes et des communautés du Québec, les milliers d’édifices sacrés qui façonnent aujourd’hui encore la province s’érigeant comme autant de témoins des origines diverses des immigrants qui ont peuplé la colonie depuis ses débuts. Pour la quatrième édition des Journées du patrimoine religieux, qui auront lieu les 11 et 12 septembre prochains, près de trois cents d’entre eux ouvriront leurs portes au grand public, qui sera invité à entrer dans ces lieux qui font partie du quotidien de tous, mais dans lesquels peu de gens osent véritablement mettre les pieds. À une semaine de l’événement, ce cahier met en avant toute la diversité de ce patrimoine et rappelle le rôle crucial joué par les paroisses dans le développement urbanistique des villes, dans la conservation du patrimoine et dans sa mise en valeur.
Ce cahier est présenté en collaboration avec le Conseil du patrimoine religieux du Québec, la Ville de Laval, l’Archidiocèse de Montréal et le Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal.
Pour survivre, les lieux de culte doivent ouvrir leurs portes tant aux citoyens qu’aux fidèles.
Avec ses 214 églises, l’archidiocèse de Montréal dispose d’un patrimoine riche auquel les citoyens sont attachés.
Des lieux de culte à découvrir dans la métropole, de Verdun à Rosemont, en passant par Outremont.
L’île compte 42 établissements religieux (églises et chapelles), dont 31 ont été construits après 1945.
Sous la houlette de Mgr Bourget, l'homme a remodelé le tissu urbain de ce qui deviendra la métropole.