
Apprendre la lecture et l'écriture à son propre rythme
Chaque année, 24 personnes bénéficient des services prodigués par l’organisme Le Tour de lire.
Apprendre à lire pour vivre mieux
Le constat, sans appel, est confirmé par toutes les grandes enquêtes internationales. Au Québec, 19 % de la population de 16 à 65 ans est considérée comme analphabète. Et un peu plus du tiers, 34 %, a de graves lacunes en lecture. Au moment où l’on s’apprête à célébrer la Journée internationale de l’alphabétisation, le 8 septembre, il faut donc l’admettre : la moitié des Québécois ne peuvent pas lire ce journal. Un phénomène qui a une incidence directe sur l’exercice de leurs droits et sur leur accès aux services, de santé notamment, mais aussi un coût social et économique pour toute la société. Ce cahier sur l’alphabétisation donne la parole à celles et ceux qui, jour après jour, se battent pour redonner sa dignité à cette population et met en avant certaines de leurs initiatives.
Chaque année, 24 personnes bénéficient des services prodigués par l’organisme Le Tour de lire.
La moitié de la population québécoise souffre de carences graves en lecture. Et la crise n’a pas arrangé les choses.
Les compétences informatiques ainsi que la littératie financière et économique sont aussi essentiels que l’écriture.
Plus du tiers des filles ne savent ni lire ni écrire dans certaines régions subsahariennes.
Le taux d’analphabétisme chez les personnes sourdes est le double de celui de la population générale.
Lancé en 2018, le programme consiste en une série d’ateliers alliant l’art culinaire et l’apprentissage de la lecture.
Le centre d'alphabétisation milite pour une simplification des communications s’adressant au grand public.