
La communauté LGBTQ+ au-delà des lettres
Entre les «queers» et les personnes racisées, les réalités sont diverses, de même que les discriminations à affronter.
Fiers combats
Plusieurs portent leurs couleurs sans le vouloir. Ce thème, qui sera celui de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai, symbolise la dénonciation des violences physiques et morales contre les personnes LGBTQ+, violences qui, de l’avis de nombre d’organisations de défense des droits partout dans le monde, sont en hausse ces dernières années. Lancée au Québec en 2004, cette journée a ainsi pour but d’attirer l’attention sur la violence et la discrimination subies par les lesbiennes, les gais, les bisexuels, les transgenres, les personnes intersexuées et toutes les autres personnes ayant des orientations sexuelles, des identités ou des expressions de genre différentes. C’est également l’occasion de souligner que les réalités et les discriminations à combattre sont diverses, et que tous ne sont pas frappés de la même invisibilité. À la veille de l’événement, ce cahier brosse un portrait — forcément incomplet — de ces communautés et leur donne la parole afin qu’elles racontent leurs histoires.
Entre les «queers» et les personnes racisées, les réalités sont diverses, de même que les discriminations à affronter.
«Je ne suis pas moins noire parce que je suis lesbienne, et je ne suis pas moins lesbienne parce que je suis noire.»
Deux personnes issues de la diversité sexuelle et de genre racontent l’histoire qui a forgé ce qu’elles sont devenues.
Selon une enquête, ces étudiants universitaires manquent de ressources pour demander de l’aide.
Les récits des auteurs trans servent à la fois d’espace de réappropriation de soi et de lieu de reconnaissance.