
La communauté comme salle de classe au Nunavik
Des camps de littératie pour permettre aux élèves du Nunavik de maintenir leurs apprentissages l'été.
Qui se cache derrière l’analphabétisme ?
Un Québécois sur trois est ce qu’on appelle un analphabète fonctionnel, à savoir qu’il éprouve de la difficulté à lire. Certes, il sait déchiffrer le menu au restaurant, mais lorsqu’il s’agit de remplir un formulaire ou de comprendre des consignes sanitaires, il doit s’y reprendre à plusieurs fois. Parce qu’il a généré de l’isolement, le confinement du printemps dernier est venu braquer les projecteurs sur un phénomène trop souvent caché et considéré comme honteux par nombre de gens qui en souffrent. Un phénomène qui a un impact direct sur l’exercice de leurs droits et sur leur accès aux services, de santé notamment, mais aussi un coût social et économique pour toute la société. Ce cahier sur l’alphabétisation donne la parole à celles et ceux qui, jour après jour, se battent pour redonner sa dignité à cette population, et met en avant certaines de leurs initiatives.
Des camps de littératie pour permettre aux élèves du Nunavik de maintenir leurs apprentissages l'été.
La COVID-19 a révélé pour plusieurs bien des écueils, dont celui de ne pouvoir lire notre monde.
Un analphabète fonctionnel coûte en moyenne 200 000$ à la société québécoise.
Au cours de l’été, une perte des acquis en lecture peut survenir chez les enfants qui n’ont pas l’occasion de lire.
L’enseignement en francisation est une expérience aussi riche pour l’apprenant que pour son professeur.