

Dépression collective
La santé mentale des Québécois reste fragile malgré un ralentissement des infections et le fait que la province reprend graduellement ses activités, révélait plus tôt ce mois-ci l’indice de santé mentale de Morneau Shepell. La pandémie de COVID-19 a en effet entraîné bien des bouleversements et a engendré inquiétude, solitude, impuissance, insomnie, stress et anxiété, voire des états dépressifs. De la peur de la maladie à la crainte d’avoir des difficultés financières en passant par le sentiment d’exclusion, les préoccupations concernant l’éducation et le bien-être des enfants, le surmenage pour certains et, au contraire, l’ennui pour d’autres, ou encore l’incapacité à gérer le changement… Les situations susceptibles d’influer sur la santé mentale de chacun se sont multipliées ces derniers mois. Dans ce cahier, les publications spéciales du Devoir décryptent le phénomène et proposent différentes stratégies et outils pour aller mieux.
Une étude pour comprendre pourquoi certaines personnes s’en sortent mieux que d’autres.
Une étude documentera quelle incidence la pandémie a sur le sommeil, les rythmes circadiens et les rêves.
Toutes ces heures passées en ligne ont-elles des conséquences directes sur notre santé mentale?
Chacun des milliers de décès survenus au Québec dans les derniers mois a laissé plusieurs personnes dans le deuil.
Mettre en lumière les humains derrière les étiquettes.