Comment tirer son épingle du jeu

Les indicateurs le confirment : le marché immobilier résidentiel sera plus équilibré en 2023. Voici les tendances à surveiller pour effectuer une transaction avantageuse, que l’on soit acheteur ou vendeur.

1/ L’immobilier constitue encore et toujours un bon investissement

Après la spectaculaire flambée des prix immobiliers dans le contexte de la pandémie, on prévoit un retour à ce qu’on peut appeler le « nouveau normal ». En raison de la hausse des taux d’intérêt influençant directement le coût d’emprunt des ménages, le prix des maisons baisse et le marché devient plus équilibré. Selon certaines études, ce sont les territoires qui ont connu les gains les plus importants depuis 2020 qui seront les plus touchés par les corrections. Ce phénomène se fera notamment sentir dans le Grand Montréal, ce qui constitue une bonne nouvelle pour les premiers acheteurs et les investisseurs misant sur le long terme. À noter : la situation est plus stable au Québec que dans d’autres grandes villes canadiennes, comme Toronto, où les écarts sont plus marqués.

2/ On assiste à un retour du balancier

On le sait, le taux directeur, maintenu pour l’instant à 4,5 % pour donner un répit aux contribuables canadiens, a un effet de levier sur les prêts hypothécaires, qui suivent la cadence. Ceux-ci sont passés au-dessus de la barre des 5 % pour un terme de 5 ans*, certes, mais on oublie jusqu’à quel point la période prépandémique a été exceptionnelle. Nous sommes encore loin, très loin du record de 21 % atteint en septembre 1981 ! En fait, dans le contexte actuel, en prenant en compte la baisse du prix des propriétés, tout porte à croire que l’abordabilité de l’immobilier résidentiel se stabilisera et qu’elle pourrait s’améliorer en cours d’année.

3/ Le CELIAPP arrive à la rescousse des premiers acheteurs

Le compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP) devrait entrer en vigueur au cours de l’année 2023. Tout comme dans le cas du régime enregistré d’épargne-retraite (REER), les cotisations au CELIAPP seront déductibles d’impôt, ce qui permet de réduire son revenu imposable, et les retraits admissibles pour l’achat d’une première habitation, incluant les revenus de placement, seront non imposables. Le plafond annuel de cotisation du CELIAPP sera de 8 000 $, et le plafond à vie, de 40 000 $. Autre bonne nouvelle : on pourra utiliser cet outil d’épargne conjointement avec le RAP (Régime d’accession à la propriété), qui permet de retirer jusqu’à 35 000 $ de son REER sans avoir à payer d’impôt pour acquérir une nouvelle propriété.

4/ Les transactions sans inspection sont chose du passé

C’est une bonne nouvelle pour les acheteurs ! Ce phénomène, dû à la surchauffe immobilière et aux surenchères à n’en plus finir qui ont marqué 2022, devrait se faire beaucoup plus rare dans le contexte du marché plus équilibré de 2023.

5/ Le marché est favorable aux vendeurs

D’après l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), la tendance qui a marqué les dernières années se maintiendra. « Les inscriptions en vigueur demeurent à des niveaux historiquement bas et le nombre de mois nécessaires pour écouler l’inventaire de propriétés se trouve significativement sous le seuil d’équilibre du marché, offrant toujours un pouvoir de négociation très favorable aux vendeurs », indique le bilan 2022 : une année charnière vers un marché plus équilibré en 2023 de l’APCIQ.

6/ Les perspectives de vente demeurent bonnes

Même si les prix de vente ont diminué depuis le sommet épique et unique du printemps 2022, les condos et les maisons ne valent pas moins qu’en 2019, avant que la pandémie ne vienne tout changer. En fait, la correction du marché fait en sorte que la progression de la valeur des propriétés revient à la normale.

*Source : Statistique Canada

L’importance de choisir un bon courtier

Dans le contexte immobilier actuel, il est plus que jamais avantageux, pour les acheteurs comme pour les vendeurs, d’être guidés par des professionnels. Un courtier immobilier qualifié détient une connaissance approfondie du marché visé par ses clients, il est en mesure d’évaluer les propriétés au juste prix, il maîtrise les aspects techniques et juridiques des transactions immobilières, et se charge des négociations précédant la transaction. Bon à savoir : la pratique des courtiers est encadrée par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ), qui a pour mandat d’assurer la protection du public. Son code de déontologie établit que « le courtier immobilier a l’obligation d’informer les parties à la transaction de tout facteur dont il a connaissance et qui peut affecter défavorablement les acheteurs et les vendeurs, ou l’objet même de la transaction ». Une politique de transparence essentielle pour assurer une transaction réussie.


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