La Vitrine linguistique : une plateforme pour trouver réponse aux questions portant sur la langue française

La qualité du français vous tient à cœur, dans votre vie professionnelle comme dans votre vie personnelle ? En quelques clics, la Vitrine linguistique répond gratuitement à toutes vos interrogations portant sur l’orthographe, la grammaire, la syntaxe, les emprunts, la terminologie liée à des domaines spécialisés, la rédaction épicène et bien plus. Survol de ce nouvel outil proposé par l’Office québécois de la langue française (OQLF).

Récemment mise en ligne par l’OQLF, la Vitrine linguistique est dotée d’un moteur de recherche permettant de consulter simultanément la Banque de dépannage linguistique (BDL) et le Grand dictionnaire terminologique (GDT). Cette plateforme conçue au Québec simplifie grandement la vie des spécialistes de la rédaction et des communications, des gens d’affaires et du grand public, communauté étudiante incluse, qui trouvent une foule d’informations complémentaires au même endroit. Comme le fait remarquer l’un des spécialistes en linguistique que nous avons consultés pour tester la Vitrine linguistique : « C’est un progrès énorme, et les avantages sont considérables, pour quiconque la consulte. Tout y est, la quantité d’informations est impressionnante – on peut dire que la Vitrine linguistique est au français ce que le Louvre est à l’art ! »

Une interface conviviale

La Vitrine linguistique offre la totalité des contenus et des écosystèmes référentiels de la BDL et du GDT ainsi qu’un éventail de nouvelles fonctionnalités. Parmi celles-ci, notons des filtres de recherche efficaces permettant d’affiner les résultats, ainsi qu’un historique de recherche retraçant des consultations précédentes, bref tout ce qui contribue à nous simplifier la tâche.

Pour chercher une information, rien de plus simple : on inscrit un ou plusieurs mots-clés dans le champ de recherche, et grâce à la saisie semi-automatique, des suggestions apparaissent dès qu’au moins trois caractères sont entrés. Ne reste qu’à sélectionner la requête apparentée la plus pertinente. Pour chercher une expression précise, on recommande d’encadrer la requête de guillemets, comme on le fait dans les autres moteurs de recherche. Il est également possible de consulter des liens rapides pour accéder à des informations de l’OQLF portant sur des sujets populaires ou faisant l’objet de recherches fréquentes.

Encourager les équipes de travail à utiliser la Vitrine linguistique, c’est contribuer à faire la promotion de la langue française non seulement au sein d’une organisation, mais aussi dans la société.
 

Le moteur de recherche donne accès aux informations combinées de la BDL et du GDT ; pour affiner sa requête, on peut toutefois exclure un de ces outils en décochant la case correspondante, ce qui diminuera le nombre de résultats. Quitte à la cocher de nouveau si cela est nécessaire ! Rappelons que l’on peut interroger la BDL pour des questions concernant la grammaire, l’orthographe, la syntaxe, le vocabulaire, les emprunts, la ponctuation, la prononciation, la typographie, les noms propres, les abréviations et les symboles, ou encore la rédaction et la communication. Quant au GDT, on le consulte principalement pour obtenir des renseignements sur la terminologie de domaines spécialisés, sur les équivalences françaises de termes anglais (ou de certaines autres langues), ainsi que sur la définition et l’acceptabilité de mots. Les termes sont présentés sur des fiches terminologiques en français et en anglais, et certaines sont même multilingues.

Par ailleurs, des ressources sont mises à la disposition des enseignantes et des enseignants, comme des ateliers pédagogiques, des concours et des aide-mémoire infographiques. De plus, les personnes qui consultaient Le français au bureau pourront trouver l’intégralité de son contenu sur le site, notamment des modèles actualisés de communications écrites (courriels et lettres). Enfin, la plateforme offre des outils exceptionnels pour les personnes qui apprennent le français.

Bref, la Vitrine linguistique constitue une source d’information complète et d’une fiabilité à toute épreuve que l’on peut consulter tant dans un contexte d’affaires qu’à titre personnel.

Des outils et des ressources incontournables pour les organisations

Encourager les équipes de travail à utiliser la Vitrine linguistique, c’est contribuer à faire la promotion de la langue française non seulement au sein de son entreprise, mais aussi dans la société. Et des communications de qualité, c’est bon pour l’image de marque ! À cet égard, la Vitrine linguistique s’avère une destination de choix pour consulter ou télécharger des contenus pratiques, tout particulièrement utiles dans un contexte professionnel.

Parmi ceux-ci, on compte des lexiques et des vocabulaires classés par thèmes portant sur des domaines aussi diversifiés que la santé, l’environnement, le droit, la gestion, le transport et les sports, ainsi que sur des secteurs émergents tels que le commerce électronique, l’intelligence artificielle et les métiers du jeu vidéo. En donnant accès à des termes français, ces lexiques et ces vocabulaires sont utiles aux organisations qui doivent franciser leur milieu de travail.

La Vitrine linguistique propose également une série de capsules destinées aux organisations portant sur des sujets tels que les noms d’entreprises ou de services et l’utilisation d’un français de qualité dans les communications et les réseaux sociaux. À découvrir aussi : des aide-mémoire pertinents tels que La rédaction dans les réseaux sociaux : les bonnes pratiques en un clin d’œil et Rédiger épicène, à la portée de tous… et de toutes !.

Enfin, la plateforme propose une soixantaine de modèles de communications écrites, qui vont de l’accusé de réception à la résiliation de contrat en passant par l’appel d’offres, la lettre de démission, la lettre de recouvrement, la mise en demeure et la réponse à une plainte.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca.

Questions ? Réponses !

Nous avons interrogé la Vitrine linguistique, voici les résultats.

L’expression à toutes fins pratiques est-elle correcte ?
L’expression à toutes fins pratiques est un calque de l’anglais dont l’emploi est déconseillé ; on peut la remplacer par en pratique, pratiquement, en fait, en réalité, en définitive, à dire vrai, de fait, concrètement ou pour ainsi dire, en fonction du contexte. Bon à savoir : l’expression à toutes fins utiles, qui est correcte, n’a pas le même sens et signifie « si cela peut servir éventuellement » ou « par précaution ».

Comité paritaire ou comité conjoint : quel est le bon terme ?
Le comité paritaire est un comité formé d’un nombre égal de représentants de chacune des parties en cause. En français, l’adjectif conjoint signifie, en langue générale, « intimement uni » ou, en droit, « qui a des obligations ou des droits communs ». Le terme comité conjoint est donc déconseillé pour désigner le présent concept.

Quelle est la différence entre quoique et quoi que ?
Quoique signifie « bien que » ou « encore que », comme dans vous avez voté pour lui, quoiqu’avec réticence, tandis que son homophone quoi que signifie « quelle que soit la chose » ou « peu importe ce que ou ce qui », comme dans quoi que vous décidiez, nous vous soutiendrons.

On supporte ou on soutient une cause ?
En français, le terme supporter signifie « soutenir une charge »
ou « tolérer ». Son usage dans le sens d’« encourager », d’« appuyer »
ou d’« aider » est déconseillé. Selon le contexte, on pourra le remplacer par soutenir, appuyer, aider, parrainer ou commanditer.

Qu’est-ce qu’un favoricône ?
Le mot favoricône (ou favicône), traduction de l’anglais favicon, désigne une icône de petite taille qui sert de signature à un site Web et qui est programmée pour apparaître à l’avant des libellés, des signets et des onglets, ainsi que dans la barre d’adresse, devant l’URL.

Comment mettre en application la rédaction épicène ?
La rédaction épicène vise à assurer un équilibre dans la représentation des genres en utilisant notamment des désignations masculines et féminines coordonnées (les lectrices et les lecteurs), en employant des termes neutres collectifs (le lectorat) et en utilisant avec parcimonie le masculin générique. Sur le site de la Vitrine linguistique, on peut consulter à ce sujet les références suivantes : Aide-mémoire infographique Pour des lettres inclusives, Liste de termes épicènes ou neutres et Liste d’appellations de personnes.

L’Office québécois de la langue française s’assure du respect de la Charte de la langue française. Il veille à la mise en œuvre des mesures de francisation des entreprises et des programmes de conformité de l’administration publique afin que le français soit la langue du travail, des communications, du commerce et des affaires. Il fait également la promotion de l’usage et de la qualité de la langue française et fait état de l’évolution de la situation linguistique au Québec.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir en collaboration avec l’annonceur. L’équipe éditoriale du Devoir n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu.

Pour en savoir plus sur la Vitrine linguistique