Achat d’une première propriété : faire le bon choix, au bon endroit

L’acquisition d’une résidence est une décision majeure, et son emplacement –  municipalité, quartier – a une influence directe non seulement sur le prix d’achat et les taxes foncières, mais aussi sur la qualité de vie des acheteurs pour les années à venir. Voici sept facteurs à considérer pour se déposer au bon endroit.

1

L’évaluation des besoins, aujourd’hui et demain
Pour passer du rêve à la réalité et trouver la propriété de ses rêves au bon endroit, il faut faire ses devoirs. La famille va s’agrandir ? Une maison en banlieue, à proximité de bonnes écoles et de grands parcs, peut constituer une bonne option. Le temps vous manque ? L’entretien d’un grand terrain n’est peut-être pas réaliste. La question environnementale vous tient à cœur ? Un plex en ville, à proximité de tous les services, où les déplacements se font à pied ou en transports en commun, vous conviendra probablement. Le choix du quartier où l’on s’établit demande réflexion et préparation. Il faut prendre le temps d’établir une liste de critères, puis d’identifier ceux qui sont prioritaires – et ceux qui peuvent être mis de côté.

2

Le bouche-à-oreille
Pour cibler des lieux de vie potentiellement intéressants, rien de tel que d’aller à la source et de demander des recommandations à son entourage. Un appel à tous est une excellente idée ! On peut aussi consulter les médias sociaux animés par les résidents d’un arrondissement ou d’une municipalité qui nous intéresse.

3

L’accès aux transports en commun
Un facteur de première importance pour des raisons pratiques, économiques et environnementales. La proximité du métro, des lignes d’autobus, des trains de banlieue et du REM a un impact direct sur la valeur des propriétés et changent la donne pour les parents d’ados ou futurs ados qui ne veulent pas faire trop de taxi !

4

La distance et la durée des déplacements vers les lieux de travail
Le prix des habitations à l’extérieur des grands centres, qui ont récemment gagné en popularité en raison de la généralisation du télétravail, est souvent plus avantageux. Cela dit, il faut aussi tenir compte de l’achat et de l’entretien d’une ou de deux voitures, sans oublier le coût de l’essence. Quant aux distances, elles peuvent être trompeuses ; il vaut mieux se fier à la durée réelle des trajets. Une maison « à 20 minutes du centre-ville » le sera peut-être le week-end, mais pas nécessairement les jours de semaine à l’heure de pointe. C’est pourquoi il vaut mieux tester les trajets les plus fréquents – vers le travail et les écoles, par exemple – en temps réel.

5

Les garderies et les établissements scolaires
Un facteur de première importance pour les familles et celles en devenir, de la petite enfance jusqu’à l’université. À considérer : les listes d’attente et la proximité des CPE et des garderies privées, l’accès à des programmes pédagogiques particuliers (sports-études, arts-études, programmes d’éducation internationale) des écoles, cégeps et universités, les coûts et la durée des transports. Prendre aussi en considération que l’accès à des écoles publiques de qualité peut faire économiser aux parents des frais de scolarité au privé.

6

Les parcs et les espaces verts
Courir 5 km le matin, faire des randonnées de vélo en famille, promener son chien ou tout simplement aller prendre l’air : ces activités prennent une tout autre dimension lorsqu’on les pratique dans un cadre bucolique à proximité de chez soi ! L’accès aux piscines publiques et aux terrains de soccer, de football, de baseball ou de tennis contribue aussi à la qualité de vie, tout comme la présence de ruelles vertes, qui sont de véritables terrains de jeux pour les enfants et un lieu de rassemblement entre voisins. De plus, les espaces verts créent des îlots de fraîcheur très appréciés pendant les mois d’été.

7

La vie de quartier et les services
Complexes sportifs, centres culturels, boutiques, commerces, marchés, restaurants : la proximité et la qualité des services ont un impact direct sur le style de vie au quotidien. Pour tâter le pouls d’un quartier avant d’y acquérir une propriété, on peut aller faire des emplettes dans les commerces, prendre une bouchée dans un restaurant ou faire un tour à la bibliothèque. Et pour en savoir plus sur le voisinage d’un secteur en particulier, on peut y circuler à pied ou en vélo et poser des questions aux résidents que l’on croise. C’est toujours très révélateur !

RAP, CELI, CELIAPP : des outils financiers pour la mise de fonds

L’achat d’une maison requiert une évaluation des besoins, des priorités et de la capacité financière à court et à moyen terme des acheteurs. En établissant un budget réaliste, il sera possible de déterminer le prix de la propriété que vous avez le moyen de vous offrir, ainsi que la mise de fonds requise. Plus la mise de fonds sera élevée, moins l’emprunt le sera. De plus, ce montant initial peut provenir de plusieurs sources, ce qui peut être un avantage dans un contexte de hausse des taux d’intérêt.
Angela Iermieri, planificatrice financière chez Desjardins, répond à nos questions.

Quel est le pourcentage minimal de la mise de fonds par rapport au prix de la propriété ?

La mise de fonds devrait idéalement correspondre à 20 % de la valeur marchande de la propriété. S’il ne vous est pas possible de dégager une telle somme, vous pourriez opter pour une mise de fonds minimale de 5 %, mais vous devrez alors souscrire à une assurance prêt hypothécaire, ce qui fera augmenter vos paiements réguliers.

Quelles sources d’épargne peuvent être utilisées pour une mise de fonds ?

La mise de fonds peut provenir de différentes sources, par exemple votre régime enregistré d’épargne-retraite (REER) en participant au RAP (Régime d’accession à la propriété), votre épargne personnelle, comme votre compte d’épargne libre d’impôt (CELI), ou même un cadeau de vos proches.

Comment utiliser le REER pour sa mise de fonds ?

Le RAP permet, sous certaines conditions, de retirer de son REER jusqu’à 35 000 $ par emprunteur et jusqu’à 70 000 $ pour un couple, dans le but d’acheter une première propriété. Ces retraits ne sont pas imposables l’année du retrait et doivent être remboursés progressivement au REER. Le premier remboursement est requis pour la déclaration de revenus de la deuxième année civile suivant l’année du retrait, avec la possibilité de l’étaler sur 15 ans.

Le CELIAPP sera offert au courant de l’année 2023. De quoi s’agit-il au juste ?

Il s’agit d’un compte d’épargne libre d’impôt pour l’achat d’une première propriété (CELIAPP). En voici les grandes ligne :

• Pour ouvrir un CELIAPP, le particulier devra être âgé d’au moins 18 ans et ne devra pas avoir été propriétaire occupant d’une résidence à un moment donné, au cours de l’année et lors des quatre années civiles précédentes.

• On pourra y cotiser jusqu’à 8000 $ par année, et les droits de cotisation annuels ne seront pas cumulables. Le plafond à vie des cotisations sera de 40 000 $, sous réserve du plafond de cotisation annuel.

• Les cotisations seront déductibles. 

Les sommes retirées ne seront pas imposables si elles servent à l’achat d’une propriété admissible.
• Contrairement au RAP, le montant retiré n’aura pas besoin d’être remboursé, et tout comme le CELIAPP, il devra être fermé dans les 12 mois suivant le premier retrait.

• Le CELIAPP devra être fermé si les sommes n’ont pas été utilisées pour l’achat d’une première propriété dans les 15 ans suivant l’ouverture. Les sommes pourront être transférées à un REER/FERR ou faire l’objet d’un retrait imposable.

Peut-on jumeler le RAP et le CELIAPP ?

Il ne sera malheureusement pas possible d’effectuer un retrait du CELIAPP et d’avoir en plus recours au RAP pour l’achat d’une même propriété. Si vous aviez déjà commencé à cotiser à vos REER en vue de profiter du RAP, le transfert du REER vers le CELIAPP sera possible et sans conséquences fiscales, sous réserve des plafonds annuels et à vie du CELIAPP*.

Prenez rendez-vous avec votre conseiller afin d’établir la meilleure stratégie de financement pour vous.

Pour en savoir plus : desjardins.com/reer-celi


*Les droits de cotisation REER ne seront pas rétablis à la suite du transfert. Le remboursement du REER n’est pas obligatoire.

Pour un développement économique respectueux
des personnes et de l’environnement

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir en collaboration avec l’annonceur. L’équipe éditoriale du Devoir n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu.

Pour en savoir plus sur Desjardins